Partis il y a près de deux semaines du rond-point de la Bigeottière, près des locaux de Securitas, les Roms qui ont campé sur place pendant près de deux ans ont laissé sur place une décharge, avec des détritus divers, épaves de voitures – au moins quatre – débris d’échafaudages, de caravanes etc. Une situation qui commence à énerver les riverains, d’autant que le chemin qu’ils ont occupé est toujours barricadé par leurs détritus.
« A chaque fois qu’ils s’installent quelque part, c’est invivable, entre cambriolages, branchements sauvages, feux de transfo, intrusions, saleté, et quand ils partent, ils laissent un bazar pas croyable. On nous parle d’écologie, mais ça reste parfois des mois comme ça ! », S’étonne un riverain. D’autres sites occupés, à Indre, la Chapelle sur Erdre ou à Sautron, ressemblent aussi à des décharges publiques.
On nous signale par ailleurs des vols à la roulotte rue Bonne Garde (Saint-Jacques), rue Fanny Peccot près de la mairie de Nantes en plein après-midi ce 28 février, rue des Halquinières près de la Colinière dans un parking sécurisé, à l’angle des rues Monselet et Miséricorde ce 27 février etc. Dans la nuit du 23 au 24 février une moto volée a été brûlée près de l’ancien château de Praud à Rezé.
Du côté des vols de pièces détachées, il y en a eu ce 26 février sur un parking rue de la Croix Jeannette à Bouguenais près du local du médecin (pneus), à Bottière sur un autre parking fin janvier dernier, au centre culturel de Port au Blé de Rezé fin octobre dernier – encore des pneus. Des portières ont été volées la semaine dernière de nuit, rue de Bannalec près du parc floral.
Par ailleurs, le Croquebedaine, déjà victime d’un cambriolage dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23, a à nouveau été cassé dans la nuit du 27 au 28 février, le voleur s’étant cette fois enfui avec le tiroir caisse, et un butin de 80 euros. Une porte en verre a été forcée – un mode opératoire qui a déjà été utilisé dans plusieurs vols de caisses dans les commerces, place Talensac. Des travaux seront effectués la semaine prochaine, d’ici là, l’assurance a envoyé un vigile garder l’établissement, la nuit après la fermeture.
Louis Moulin
