Le tout puissant agent hollywoodien Harvey Weinstein est tombé de son piédestal quand des dizaines de femmes ont dénoncé des abus sexuels dont elles auraient été les victimes de sa part. Condamné à mort par le tribunal médiatique son procès ne devait être qu’une formalité. Mais les féministes toxiques sont tombées sur un os : une femme qui va peut-être remporter la bataille judiciaire pour Harvey Weinstein. On peut lire un compte rendu du procès et de son suivi sur le site de la France Rebelle, que nous vous proposons de commencer à découvrir ci-dessous :
Miranda Devine a publié dans le New York Post un passionnant article qui dévoile les coulisses du procès d’Harvey Weinstein qui s’achève actuellement à New York. Le déroulement du procès explique sans doute le relatif silence médiatique. Les choses ne se déroulent pas aussi bien que le souhaiteraient les féministes toxiques qui se régalent du mouvement MeToo.
Certes, le florilège de témoignages recueillis depuis le début du procès expose aux yeux de tous qu’Harvey Weinstein est un gros porc qui manquait d’empathie pour les femmes qu’il utilisait pour sa satisfaction personnelle depuis le début de sa carrière d’agent et de producteur hollywoodien.
Mais cela n’en fait pas un violeur pour autant.
Grâce au podcast The Harvey Weinstein trial unfiltered des journalistes Phelim McAleer et Ann McElhinney, qui offre chaque jour des comptes rendus détaillés des audiences avec le verbatim des dépositions et des interventions de avocats, rendus de vive voix par des acteurs, on a l’impression d’être présent au procès et ce travail permet de suivre presque en direct les audiences.
Il en ressort que l’accusation n’a pas été en mesure de prouver avec certitude qu’Harvey Weinstein a violé qui que ce soit. Au contraire, il en ressort qu’il n’avait aucun besoin de le faire, les aspirantes actrices et celles en mal de trouver un boulot se pressaient à sa porte pour obtenir des faveurs.
Des quatre-vingt femmes qui ont prétendu être les victimes d’Harvey Weinstein, l’accusation n’en a finalement retenu que deux.
Jessica Mann, aujourd’hui âgée de 34 ans, un postulante actrice qui n’a jamais réussi dans le métier, a rencontré Harvey Weinstein dans une soirée à Hollywood quand elle avait 25 ans et elle prétend avoir été violée par lui dans un hôtel de Manhattan en 2013.
Pourtant, en dépit de ce « viol », elle a poursuivi des années durant une relation personnelle étroite avec le producteur, sans jamais évoquer de près ou de loin ce « viol » ni avec lui ni avec qui que ce soit. La défense a retrouvé des centaines de courriels envoyés par Jessica Mann à Harvey Weinstein après le « viol » dans lequel elle dévoile qu’ils sont intimes au point qu’elle veut lui présenter sa mère.
Dans un courriel à une amie, lu à voix haute durant le procès, Jessica Mann se vante de « tailler des pipes à un gros producteur de Hollywood ». Difficile de croire que c’est le genre de propos que tiendrait la victime traumatisée d’un viol.
Comme le souligne l’avocate de la défense, Jessica Mann a fait le choix de plaire à un homme en mesure de favoriser sa carrière.
L’autre « victime », Miriam « Mimi » Haleyi, aujourd’hui âgée de 42 ans, affirme avoir été forcée à une fellation en 2006. Il n’a pas été compliqué pour la défense de démontrer qu’après ce « viol », Miriam Haleyi a accepté des séjours d’hôtel, des voyages en voiture de luxe ou de coûteux billets d’avion et envoyé un sans nombre de messages avec des « beaucoup d’amour » à Harvey Weinstein.
Il est possible de verser des larmes de crocodile sur le sort de ces femmes « exploitées » par Harvey Weinstein. Mais on est loin d’un cas de viol en mesure d’être sanctionné pénalement.
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