Après les tags insultants sur la permanence électorale de Valérie Oppelt (LREM), députée de Nantes centre et candidate aux municipales à Nantes, les tagueurs ont frappé à Mauves-sur-Loire et Carquefou.
Chez Nadine Gouello, fabricante et vendeuse de nappes « Made in France » au marché de Talensac, des tagueurs ont frappé à son domicile à Mauves, où elle anime le comité local En Marche. Ils ont laissé des inscriptions à caractère nazi et des autocollants qui associent LREM au parti nazi, notamment en mêlant le logo de LREM à la croix gammée, avec l’inscription « dictateurs ». Elle a déposé plainte.
Avant d’être adhérente et animatrice du comité En Marche à Mauves, Nadine Gouello était conseillère municipale déléguée et tête de liste d’opposition (DVD) en 2014 contre le maire LR de Villiers-sur-Marne en 2014 ; elle avait été battue après avoir récolté 8,7 % des voix ; elle avait par la suite attaqué le maire pour discrimination et pressions contre les associations. Elle a été en 2015 candidate aux régionales en Île-de-France sur la liste Debout la France. Le 7 mars 2016, elle fermait son établissement à Villiers-sur-Marne et passait en Loire-Atlantique.
Les tags et autocollants auraient été posés ce week-end. La permanence de Jacques Perrochat, candidat de LREM à Carquefou, une ville du nord-est de Nantes actuellement aux mains de la droite, a aussi été taguée. « Jamais nous ne céderons aux intimidations, jamais nous ne tolérerons les symboles nazis », a réagi la député du secteur, Sarah El Haïry (Modem), elle aussi candidate sur la liste En Marche à Nantes. De son côté Valérie Oppelt a « condamné ces actes abjects » et affirmé « notre démocratie ne peut tolérer une telle infamie ».
Je condamne avec fermeté les dégradations qui ont été commises cette nuit sur ma circonscription au domicile d’une militante #LREM @RepubliqueEM44 et sur la permanence d’un candidat aux municipales. Jamais nous céderons aux intimidations, jamais nous tolérerons les symboles nazis pic.twitter.com/CvdCODIeYw
— Sarah EL HAIRY (@sarahelhairy) February 10, 2020
Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes abjectes.
Tout mon soutien à l’adhérente @enmarchefr @RepubliqueEM44 dont le domicile a été souillé. Notre démocratie ne peut tolérer une telle infamie. https://t.co/WFd3cWyhvp— Valérie Oppelt (@valerie_oppelt) February 10, 2020
Le 6 février dernier, des manifestants cagoulés, proches de l’extrême gauche, ont tenté de forcer la porte de la permanence électorale de Valérie Oppelt et l’ont taguée. Peu avant, un de ses colistiers avait été agressé alors qu’il parlementait avec des militants d’extrême gauche qui bloquaient les Galeries Lafayette (Decré), ouvertes un dimanche, et le 8 janvier, un homme ivre aux propos décousus faisait irruption dans sa permanence. Enfin dans la nuit du 21 au 22 décembre la permanence du candidat LREM Jean-François Chanteur, au Croisic, a été taguée.
N’est-ce pas l’histoire de l’arroseur arrosé quand on constate que le gouvernement et les élus LREM ne réagissent pas contre les agressions à répétition de ces mêmes groupes contre tous ceux qui ne partagent pas leur idées dans les universités ou lors de manifestations, le dernier exemple étant l’attaque à Toulouse du lieu de la réunion de F. Bousquet et R. Ménard?
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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