Samedi 1er février au soir, le collectif Némésis a souhaité rendre hommage à la jeune femme rouennaise violée par un ressortissant Camerounais le samedi 18 janvier dernier. Les faits se sont déroulés dans le parking souterrain de la place du vieux marché.
L’homme de 31 ans, « travaillait » comme videur, sans contrat de travail pour la boîte de nuit le 33, située sur cette même place. Il ramenait la jeune femme à sa voiture lorsqu’il s’en est pris à elle et l’a lâchement violée. Deux semaines se sont écoulées sans qu’aucun collectif féministe mainstream ne soit intervenu pour dénoncer ce viol.
« Nous pensons notamment au collectif féministe rouennais « Droit des femmes Rouen« : parler de la politique étrangère de Trump, aucun problème pour elles, mais pour parler d’un viol commis dans leur propre ville et défendre une Rouennaise, là c’est silence radio » dénoncent les jeunes femmes qui animent le collectif Némésis.
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L’homme est donc un migrant camerounais de 31 ans qui a vu sa demande d’asile rejetée en première instance. Au terme d’une audience en comparution immédiate, mardi 21 janvier 2020, le tribunal correctionnel de Rouen s’est déclaré incompétent pour juger de l’affaire. Une information judiciaire a donc été ouverte et l’homme a été mis en examen pour « viol aggravé ». Il risque jusqu’à 20 ans de prison.
« Nous demandons que tout homme de nationalité étrangère commettant des violences physiques et/ou sexuelles soit exclu du territoire national. Marlène Schiappa, vous en aviez émis le souhait, était-ce donc du vent ? » concluent les féministes de Némésis dans leur communiqué.
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