En Australie, le gouvernement ne plaisante pas avec les migrants condamnés par la justice. Plus de 5 000 ont été expulsés depuis 2014.
Plus de 5 000 migrants condamnés expulsés d’Australie
Pourquoi les États ne s’inspirent-ils pas de l’Australie ? La question aurait le mérite d’être posée puisqu’il s’avère que le pays a expulsé un peu plus de 5 000 migrants au cours des cinq dernières années. Depuis 2014, la législation australienne stipule que les étrangers condamnés à 12 mois de prison voient en effet leur visa annulé automatiquement. Le ministère de l’Intérieur australien indique en outre que ces expulsions correspondent à un rythme de trois visas par jour en moyenne depuis l’application de cette nouvelle loi.
Un article d’un quotidien britannique indique par exemple qu’un ressortissant américain, condamné pour avoir frappé d’un coup de poing son ex-petite amie enceinte, fait partie de ces expulsés d’Australie. Parmi ces immigrés jugés indésirables, le ministère de l’Intérieur australien précise que 452 étaient des délinquants sexuels sur mineurs, 220 des violeurs et 93 des meurtriers.
Ne pas s’encombrer d’immigrés nuisibles
Les personnes condamnées pour des faits de violence à l’encontre des enfants mais aussi pour des agressions sexuelles sur des femmes, comme le cas d’un Palestinien ayant contraint une femme à une relation sous la menace de verre brisé, font partie des cibles privilégiées à expulser pour les autorités australiennes.
Suite à ces nouvelles dispositions depuis 2014, le nombre d’annulations de visas a atteint des records. Mais il traduit la volonté d’une majorité d’Australiens de ne pas s’encombrer sur leur sol d’immigrés violents mettant en péril l’harmonie de leur société. Si de telles mesures semblent impossibles à mettre en place à l’heure actuelle en France comme dans d’autre états d’Europe de l’Ouest pour cause de verrouillage politiquement correct du débat public, elles ont au moins le mérite de faire preuve d’efficacité. Et de ne pas faire supporter indéfiniment aux citoyens le coût social (et accessoirement financier) d’individus nuisibles à l’harmonie d’un pays.
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/EurovisionNim)
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