L’ONU (Organisation mondiale des nations unies), bras armé de l’instauration d’une dictature mondiale ? Les avis que rend l’organisation, et qui servent ensuite parfois de bases juridiques aux États notamment (pieds et poings liés par les traités internationaux) en Occident, peuvent en tout cas le laisser à penser. Dernier en date, sur la question des « réfugiés climatiques », porte ouverte à une invasion migratoire massive de l’Afrique et de l’Asie vers l’Europe.
Pour le comité des droits de l’homme des Nations unies, il est en effet désormais illégal pour les gouvernements de renvoyer des personnes dans des pays où leur vie pourrait être menacée par la crise climatique. Traduction possible (probable si personne ne met fin à ce cirque ?) à venir dans quelques années devant nos tribunaux : vous quittez l’Afrique en avion pour la France, vous vous déclarez menacé par la chaleur et la sécheresse dans votre pays, et on ne peut plus vous renvoyer chez vous.
Ce jugement – qui est le premier du genre – représente un « point de basculement » juridique et un moment qui « ouvre la porte » à de futures demandes de protection pour les personnes dont la vie et le bien-être ont été menacés par le réchauffement climatique, selon les experts. On s’attend à ce que des dizaines de millions de personnes cherchent à se déplacer du fait du réchauffement climatique au cours de la prochaine décennie, du Sud vers le Nord.
L’arrêt concernait ici le cas de Ioane Teitiota, membre de la nation Pacifique de Kiribati, qui est considérée comme l’un des pays les plus menacés par la montée du niveau de la mer. Il a demandé une protection en Nouvelle-Zélande en 2013, affirmant que sa vie et celle de sa famille étaient en danger. La commission a entendu des témoignages sur la surpopulation de l’île de Tarawa Sud, où vivait Teitiota, disant que la population y était passée de 1 641 habitants en 1947 à 50 000 en 2010 en raison de l’élévation du niveau de la mer qui a rendu d’autres îles inhabitables, ce qui a entraîné des violences et des tensions sociales.
Il a également parlé du manque d’eau douce et de la difficulté à faire pousser les cultures en raison de la salinité de la nappe phréatique, ce qui entraîne de graves problèmes de santé pour sa famille. Il a déclaré que, comme on prévoyait que Kiribati serait inhabitable dans 10 à 15 ans, sa vie était mise en danger en y restant. Les tribunaux néo-zélandais ont rejeté la demande de protection de Teitiota.
Et le comité des droits de l’homme des Nations unies a approuvé la décision de la Nouvelle-Zélande au motif que « l’élévation du niveau de la mer est susceptible de rendre la République de Kiribati inhabitable … le délai de 10 à 15 ans, tel que suggéré par [Teitiota], pourrait permettre à la République de Kiribati, avec l’aide de la communauté internationale, d’intervenir et de prendre des mesures positives pour protéger et, si nécessaire, reloger sa population ».
Toutefois, les experts affirment que la décision de la commission ouvre la voie à d’autres revendications fondées sur la menace que la crise climatique fait peser sur la vie. Le comité a en effet déclaré que « les effets du changement climatique dans les États d’accueil peuvent exposer les individus à une violation de leurs droits… déclenchant ainsi les obligations de non-refoulement des États de destination ».
Traduction : pour la famille Teitiota, les preuves fournies ne sont pas évidentes, et pas assez fortes, mais les « experts » de l’ONU ont toutefois souligné qu’à l’avenir, il y aurait un déclenchement de la responsabilité internationale pour les autres gouvernements de ne pas renvoyer les gens dans des endroits où leur vie est en danger à cause des changements induits par le climat.
Bien que l’arrêt ne soit pas formellement contraignant pour les États, il rappelle les obligations juridiques qui incombent aux pays en vertu du droit international.
« Ce qui est vraiment important ici, et pourquoi il s’agit d’une affaire qui fait date, c’est que la commission a reconnu que sans une action énergique sur le climat à un moment donné dans l’avenir, il pourrait bien être interdit aux gouvernements, en vertu du droit international des droits de l’homme, d’envoyer des personnes dans des endroits où leur vie est en danger où elles seraient confrontées à des traitements inhumains ou dégradants » a déclaré le professeur Jane McAdam, directrice du centre Kaldor pour le droit international des réfugiés à l’université de Nouvelle-Galles du Sud.
Une brèche semble donc avoir été ouverte, dans laquelle les partisans de l’immigration risquent désormais de s’engouffrer très rapidement, entourés d’équipes juridiques que la galaxie Soros rêve sans doute déjà de financer… Et si l’avenir de l’Europe passait par la rupture avec l’intégralité de ses traités internationaux ?
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