Avons-nous des raisons d’espérer en cette nouvelle année 2020 ? Sommes-nous en droit de nous attendre à un avenir moins sombre que celui que l’on peut pronostiquer en lisant la litanie de mauvaises nouvelles qui réussit à passer la censure des médias bien pensants ?
Oui, nous avons des raisons d’espérer un avenir meilleur pour nos enfants où ils auront le droit de vivre une vie conforme à nos idéaux et à nos traditions sur notre sol. Cela ne veut pas dire que nous avons gagné la partie, mais que nous ne l’avons pas encore perdue. Il nous reste une chance de l’emporter.
Premier motif de satisfaction : le mur des médias s’effrite
Depuis l’invention des médias de masse, la presse papier (début du XIXe siècle), la radio (début du XXe siècle), la télévision (seconde moitié du XXe siècle), l’opinion publique est formatée par de puissants groupes d’intérêt et, depuis 1945, les médias véhiculent massivement un modèle intellectuel dont les valeurs sont celles des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale.
Dans ce système de la pensée unique, la xénophilie est valorisée, la destruction de nos valeurs traditionnelles encouragée, la persécution des esprits dissidents quotidienne. En France, un journaliste comme Patrick Cohen et une radio comme France Inter sont un modèle de ces médias militants de formatage progressiste aux conséquences délétères.
Aux États-Unis, la chasse aux sorcières permanente dont est victime le président Trump de la part des médias de masse est un autre exemple de comment réagit une profession quand ces valeurs sont mises en cause.
Or, les médias ne sont plus tout puissants.
Le développement d’Internet à partir de la toute fin du XXe siècle a permis à la pensée hétérodoxe de briser le mur invisible des médias.
Désormais, les penseurs non conformes, les informations qui ne cadrent pas avec le modèle idéologique, peuvent atteindre le grand public.
Plus important encore, des sites alternatifs d’information ont été créés par tous ceux qui ne peuvent s’exprimer dans les médias traditionnels. Dans le cas de la France, citons un des premiers à toucher un très grand public, F de Souche, puis la naissance de TV Libertés, de Breizh info, de Boulevard Voltaire et tant d’autres.
Aux États-Unis, pays qu’il faut avoir à l’oeil car il nous précède souvent dans l’évolution politique, la radio a été un puissant vecteur de réinformation avec des voix comme celles de Rush Limbaugh ou de Sean Hannity. Aujourd’hui disponibles également en podcast, elles sont des moyens cruciaux pour combattre la toute-puissance des médias de masse.
Toujours en Amérique, la droite a finalement compris qu’elle ne pouvait pas laisser le champ libre à la gauche dans les médias de masse et elle a lancé Fox News, une télévision grand public qui, pour la première fois, donnait la parole à tout le monde, notamment aux conservateurs.
Un journaliste de gauche a bien résumé la situation en comparant le sort du président Nixon qui fut contraint à la démission par une procédure de destitution avec celui du président Trump qui résiste victorieusement à cette destitution coup d’État en catimini : Nixon ne disposait pas de Fox News pour le défendre.
Prenons un exemple. Ces dernières semaines une vague d’attaques antisémites sanglantes a visé les communautés juives conservatrices de New York. En temps normal, elles seraient restées dans le brouillard des faits-divers car elles ont été perpétrées par des noirs. Si elles avaient été le fait de « suprémacistes » blancs, elles auraient fait la une des médias durant des jours et des jours.
Or, grâce à la puissance des médias alternatifs, de Fox News, ces attaques perpétrées par des noirs ont été connues de tous les Américains, détricotant encore le mythe répandu par les médias de masse d’une prétendue menace que ferait peser « l’extrême-droite » sur la société américaine.
Depuis peu, Cnews, une télévision grand public française, a compris la possibilité que lui offrait l’ouverture de son antenne à une opinion plus libre en confiant au journaliste Éric Zemmour une tranche horaire de grande écoute. Le succès de cette émission est la preuve que le non-conformisme répond à une attente du public.
Non seulement les médias traditionnels perdent des parts de marché, la presse régionale française en est un bon exemple, mais le manque d’intégrité professionnelle des journalistes est désormais connu de tous. Rendons grâces au travail de sites comme l’Ojim qui démasque les journalistes et révèle leur vrai visage, ou de Jean-Yves Le Gallou qui s’est réinventé en critique des médias dans son très bon iMedias sur TV Libertés ou encore avec les « Bobards d’or » de Polémia, cette cérémonie qui chaque année décerne des prix aux pires mensonges diffusés par les grands médias.
Deuxième motif de satisfaction : le plafond de verre se fissure
Voici quelques semaines, dans un silence médiatique total, le groupe Identité et démocratie du Parlement européen auquel appartient le Rassemblement national, vient de prendre la présidence de la toute nouvelle commission consacrée aux chrétiens d’Orient. C’est la première fois en plus de trente ans que la droite patriotique réussit l’exploit de prendre la présidence d’une commission parlementaire.
En soi, cet événement n’est pas très important et il n’a guère fait la une des journaux. Toutefois, il est un de ces signes qui révèlent que le paysage politique se recompose par le haut et aussi par le bas, comme cette première liste pour les élections municipales à Sète qui impose l’union des droites avec le Rassemblement national.
Justement, le Rassemblement national battu aux dernières élections présidentielles a fait une belle remontée et, même si les conditions du système électoral français le marginalisent, il demeure un acteur majeur du jeu politique. C’est cette importance qui explique l’acharnement des poursuites judiciaires à son encontre.
Marine Le Pen semblait mortellement touchée par son échec face à Emmanuel Macron et ineffaçable le stigmate du débat télévisé qu’elle avait perdu. Pourtant, tel le ludion qui rebondit toujours, elle a refait surface et repris le terrain perdu grâce notamment aux déboires d’un gouvernement tout puissant qui s’affronte avec le réel, que ce soit avec les Gilets jaunes ou avec les syndicats corporatistes hostiles à la réforme des retraites.
En Espagne, la brutale apparition de la droite patriote de Vox qui, en un an, est passée de l’obscurité à la pleine lumière parlementaire ; en Italie, où Matteo Salvini s’apprête à prendre le pouvoir aux prochaines élections ; en Hongrie où le gouvernement de Viktor Orban met en place des mesures qui visent à préserver l’identité européenne de son pays… Dans pratiquement tous les pays d’Europe la droite est entrée à nouveau dans l’histoire.
Aux États-Unis, le président disrupteur est probablement en passe de réussir son pari et s’assurer une réélection triomphale en novembre 2020. Le succès de Donald Trump est crucial pour prouver aux yeux de tous que les médias n’ont plus la capacité d’imposer leur point de vue aux citoyens.
Troisième motif de satisfaction : la bataille idéologique est en cours
En France, grâce au travail de la Nouvelle Droite, le marxisme issu de la Seconde Guerre mondiale n’est plus dominant et ses grands paladins sont aujourd’hui largement discrédités.
L’alternative idéologique élaborée par Alain de Benoist ou Guillaume Faye se diffuse dans le monde entier, notamment aux États-Unis, et elle irrigue la pensée de nombreuses formations politiques patriotes en Europe.
Comme l’expose François-Bernard Huygue dans son passionnant ouvrage l’Art de la guerre idéologique, vaincue sur le champ de bataille idéologique, la gauche a porté le combat sur d’autres terrains où elle est toujours très puissante, et même pour le moment dominante, grâce à l’utilisation intelligente des réseaux sociaux pour orchestrer des campagnes de délation et de persécution comme l’explique formidablement bien le cancérologue lyonnais Gilles Freyer dans son livre Dénoncer et bannir où il détaille la campagne dont il a été victime et qui a failli lui coûter son poste universitaire.
Les questions de genre, le féminisme toxique, la haine de soi chez les Blancs, la xénophilie outrancière, le Grand Remplacement, ce sont des fronts où la gauche marque encore des points et où la riposte n’est pas encore assez puissante. Nous y travaillons.
Mais aujourd’hui, grâce aux médias alternatifs, ces idéologues de la haine de soi ne sont pas les seuls à se faire entendre, la contre-offensive est en cours comme le prouve la place prise depuis peu en France par le canadien Mathieu Bock-Côté qui taille des croupières aux idéologues du camp d’en face avec humour et érudition dans un format parfaitement adapté aux mass medias.
Pour assurer la relève, l’Institut Iliade forme chaque année une nouvelle génération de jeunes au combat des idées et à l’engagement communautaire. De leur côté des groupes catholiques comme Academia Christiana font de même.
Un mot d’ordre pour 2020 : renforcer la mobilisation
Face à la toute-puissance du système à tuer les peuples qui nous domine par ses médias, par ses élites au pouvoir, notre combat semble bien mal engagé. Pourtant, les succès engrangés prouvent que nous pouvons marquer de nouveaux points et contribuer à changer l’opinion publique et le rapport de forces politiques.
Pour cela, il faut renforcer la mobilisation de nos forces. La première chose à faire est de s’engager personnellement. Ne pas rester un spectateur impuissant sur le bord du chemin.
Cet engagement est multiforme.
En premier lieu, il est financier.
Ce n’est que depuis une dizaine d’années que la mobilisation financière de la France de droite s’est mise en place. Utilisée de manière artisanale par Jean-Marie Le Pen pour alimenter son aventure familiale et politique, elle a pris une nouvelle envergure et, désormais, ce sont des dizaines de milliers de donateurs qui contribuent régulièrement à financer les différents fronts idéologiques et politiques.
Nous devons tous contribuer à hauteur de nos moyens à la lutte idéologique en soutenant par nos dons les initiatives qui nous semblent les plus utiles. L’Eglise catholique estime que chaque croyant doit donner au moins 1 % de son revenu pour soutenir sa foi ce qui, avec les réductions fiscales, conduit à pouvoir donner 3 % de ses revenus.
Ce calcul est une bonne base que chacun peut adapter à son propre cas pour disposer d’une somme entre 50 et 100 € par mois à distribuer entre les associations et les médias qui lui plaisent le plus. TV Libertés, Breizh info, Boulevard Voltaire vivent des dons de leurs amis. C’est la même chose pour Vigilance Halal, l’Agrif, la Fondation Lejeune, Solidarité Kosovo, SOS Chrétiens d’Orient, Solidarité pour tous, sans oublier notre association NCI la France rebelle, la Ligue des contribuables, l’Institut pour la justice et tant d’autres.
En deuxième lieu, il est personnel
Rejoignez des associations, apportez vos compétences, donnez de votre temps. C’est particulièrement vrai pour les retraités. Par exemple, nous aimerions lancer un Observatoire des radicalités politiques et des violences urbaines pour étudier et révéler à nos concitoyens la menace que représente l’extrême-gauche violente dans notre pays et en Europe. Nous avons besoin de retraités qui pourraient s’y consacrer. Ceux qui seraient intéressés peuvent me joindre par courrier électronique.
Si votre temps est compté car vous êtes mère de famille ou un professionnel engagé dans la vie active, abonnez-vous à des revues, achetez des livres, regardez TV Libertés, faites travailler votre esprit…
Enfin, il est familial
Notre avenir repose sur nos enfants. Pour faire en sorte qu’ils reprennent à leur tour le flambeau, il faut que les parents les élèvent dans le respect de nos valeurs traditionnelles, de notre identité, de notre histoire.
On ne peut se contenter de confier nos enfants au service public de l’éducation où à la télévision ou encore aux réseaux sociaux. Nous devons placer nos devoirs de parents en premier et nous investir dans nos enfants.
Quant aux jeunes gens, qu’ils sachent que la priorité dans la vie n’est pas le succès matériel, mais la transmission. Filles et garçons doivent accorder à la recherche de l’autre le temps nécessaire et trouver celui ou celle en mesure de l’accompagner sur le long terme dans un partage commun de valeurs.
Demain nous appartient… si on le décide
L’avenir est entre nos mains. À nous de décider si nous restons les bras croisés ou bien si nous allons tenter de modifier notre destin car il sera celui de nos enfants et de nos petits-enfants. Je vous invite à vous engager, à tout faire pour que la France de demain soit le reflet changeant que ce qu’elle fut depuis toujours.
Philippe Gibelin. Président de la France rebelle
Crédit photos : DR
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