Pour la soirée du Nouvel An, le ministère de l’Intérieur a annoncé la mobilisation de près de 100 000 policiers et gendarmes sur l’ensemble du territoire français. Dans un contexte où le risque terroriste demeure élevé.
Nouvel An : quel dispositif de sécurité ?
Tout le monde n’aura pas la tête à la fête pour la dernière soirée de la décennie. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a annoncé lundi 30 décembre que près de 100 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France pour cette nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Un dispositif qui va être par ailleurs « renforcé par la présence de militaires et de pompiers » sur tout le territoire. Notamment sur les routes durant cette nuit de la Saint-Sylvestre tristement célèbre pour le nombre de décès occasionnés, en moyenne 15 à 20 recensés ces dernières années. Avec une multiplication des contrôles, les fêtards sont prévenus. Raison de plus pour se montrer raisonnable et ne pas tenter le diable en prenant le volant, pour soi comme pour autrui.
Sur le plan terroriste, aux dires du ministre de l’Intérieur, « il n’y a pas de menace particulière » bien qu’un « haut niveau de risque (…) permanent » subsiste.
Enfin, centralisation oblige, c’est à Paris, sur l’avenue des Champs-Élysées, que la concentration de noctambules devrait être la plus importante de l’Hexagone avec entre 250 000 et 300 000 personnes attendues pour saluer une dernière fois cette année 2019 agitée et entamer 2020.
Saint-Sylvestre : voitures incendiées en Bretagne
Toutefois, malgré les effectifs de forces de l’ordre annoncés et la sérénité de façade affichée par Christophe Castaner, l’historique des précédentes soirées du Nouvel An ne plaide pas en faveur d’un excès d’optimisme concernant la sécurité.
Devenus une coutume dans certains quartiers dits « sensibles » ou « populaires », selon les fluctuations de la novlangue, les incendies de voitures, les attaques contre les pompiers et les diverses dégradations sont de nouveau à redouter pour ce 31 décembre. Lors de la dernière Saint-Sylvestre, plusieurs centaines de véhicules avaient ainsi été brûlés, dont 99 dans le seul département de Seine-Saint-Denis.
« Continuité républicaine » oblige, la Bretagne, délestée depuis longtemps de ses privilèges, goute elle aussi désormais à ces nouvelles pratiques, comme Breizh-info.com ne manque jamais de le rappeler :
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Crédit photos : DR (Photo d’illustration)
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