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Insécurité et violences à Nantes. « Je fais du tir sportif et j’ai de quoi me défendre dans mon sac à main » [Témoignage]

Les actes de violences gratuites se multiplient à Nantes, tandis que la guerre des gangs pour le contrôle du trafic de drogue dans la capitale historique de la Bretagne fait elle aussi des victimes, impliquées comme collatérales.

Et pendant ce temps, la population nantaise subit. Certains se satisfont visiblement du pourrissement de la population – comment expliquer autrement le succès pluri décennal de la gauche et du PS dans la cité des ducs  ? D’autres subissent en silence, ou s’expriment sur les réseaux sociaux de manière de plus en plus vive et décomplexée, comme en témoignent ces pages à succès comme « la sécurité rose à Nantes ». D’autres, comme cette journaliste mal intentionnée (et subventionnée par le service public) tentent, sans succès, de remettre en cause le travail de journalistes qui n’ont pas peur de décrire une situation explosive à Nantes.

« Ne jamais tendre la joue gauche »

Il y en a certains qui, de leur côté, ont décidé de ne plus subir. C’est le cas de Natacha (prénom modifié pour des raisons évidentes), opticienne « moitié corse moitié bretonne » de 27 ans, de retour à Nantes après ses études, depuis quelques années. « J’ai grandi à Nantes et en périphérie. J’ai vu l’évolution ces 15 dernières années, c’est juste effrayant, même si ça reflète bien globalement ce qui se passe dans toutes les grandes villes françaises ».

Cette dernière, pratiquante de sports de combat depuis sa tendre enfance, n’a jamais été une victime. « Je n’ai jamais eu l’habitude de me laisser faire, pas même à l’école. Mon père m’a toujours dit de ne jamais tendre la joue gauche, de répondre si on m’agressait, y compris si la maitresse n’était pas d’accord. Et le résultat, c’est que je me suis fait respecter, tout le temps, y compris par les garçons ». 

Un caractère bien trempé, pour cette jeune femme qui n’a rien de John Rambo, mais qui dégage une confiance en elle qui devrait l’épargner d’agressions potentielles. Il n’en est rien. « À Nantes, il y a pas mal de types fraichement arrivés du bled qui détestent qu’une femme réponde ou résiste. Moi je ne me laisse pas faire, ça m’a déjà coûté une dent et quelques belles frayeurs. La dernière fois, c’était en septembre, du côté de commerce. Un Arabe m’a collé une main aux fesses. Je lui ai mis une gifle directement. Il m a mis un coup de poing dans la figure, j’ai perdu une dent ». Et la police dans tout ça ? « J’ai déposé plainte, j’attends toujours. Je ne suis pas la seule. Les policiers sont plus rapides pour d’autres types d’enquêtes… »

Mais cette agression vécue n’est pas la seule et pour Natacha, à chaque fois, les agresseurs sont d’origine extraeuropéenne, et elle n’a pas peur de l’affirmer « Toutes les embrouilles que j’ai eu à Nantes étaient avec des Nord-africains qui faisaient des réflexions graveleuses, qui voulaient sortir avec moi, me toucher. Je ne compte plus les sifflets, les demandes de numéro de téléphone, les gars qui suivent dans la rue jusqu’à ce que tu retrouves une rue passante et fréquentée… le seul Blanc qui m’a agressé, c’était à Saint-Nazaire. Une racaille qui se comportait comme un bledard ».

« Je fais du tir sportif »

Mais alors pourquoi, notamment sur les réseaux sociaux, les témoignages se refusent majoritairement à évoquer les origines des agresseurs ? « C’est très simple, aujourd’hui, les nanas comme les mecs d’ailleurs ont presque plus peur d’être traités de racistes que de se faire agresser. Vous voyez le truc. Vous ne vous en rendez pas compte, car vous osez parler de sujets que personne n’ose évoquer, mais les gens sont terrifiés à l’idée d’être catalogués. L’école a bien fait son travail : le racisme, c’est le diable. À côté de ça, les agressions que vous subissez, c’est de la rigolade. C’est dingue, mais c’est comme ça. Je connais une fille, étudiante à Nantes, très politisée. Elle a subi une tentative de viol carrément l’année dernière. En plein centre-ville, pas très loin de la rue du Maréchal Joffre. Elle n’a même pas porté plainte. Elle avait plus peur des récupérations que certains auraient pu faire que de l’acte en lui même. Vous voulez faire quoi après ça ? »

Quels conseils donne-t-elle, au quotidien, aux jeunes femmes qui, comme elles, n’ont rien à faire ni du politiquement correct, et qui n’entendent pas subir les agressions « et la passivité des pouvoirs publics » précise Natacha, sans rien faire. « Moi je fais du tir sportif et j’invite toutes mes connaissances à en faire » nous dit-elle. « Et je circule avec de quoi me défendre dans mon sac à main, au cas où je n’ai vraiment plus aucune autre porte de sortie. Un dernier recours, parce que si on écoute la police, il faudrait attendre qu’ils arrivent sur les lieux, et moi j’ai le temps de me faire violer 5 fois ».

C’est cash, mais la légalité là-dedans (aujourd’hui, la loi française peut vous causer des soucis y compris pour une simple bombe lacrymogène…) ? « Est-ce que c’est légal de me mettre une main aux fesses ? Est-ce que c’est légal de me plaquer contre un mur et de me mettre la main entre les cuisses comme l’a déjà fait un porc par le passé ? Absolument pas. Entre me faire violer, ou même tuer, et neutraliser définitivement mon agresseur s’il le faut, y compris en allant en prison ensuite, mon choix est rapidement fait. Le gros problème, ce n’est pas que ce que je possède dans mon sac à main pour me défendre. Le gros problème, ce sont les lois françaises qui protègent les délinquants, pas la population qui se comporte bien. Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas, et je ne serai jamais une victime, et j’aimerais que beaucoup de femmes et d’hommes agissent comme moi. La peur doit changer de camp. Comme on dit chez ma mère en Corse, Peuple armé, peuple respecté… »

Le succès croissant rencontré par les clubs de tir, partout en France, est par ailleurs la preuve par A+B que de plus en plus de citoyens veulent apprendre à servir d’une arme, à l’utiliser en toute sécurité, et à en posséder une. Au cas où, et sachant que les criminels eux, ne se posent pas ce genre de question…

Ce témoignage recueilli sur Nantes, un parmi d’autres émanant des nombreuses femmes notamment qui témoignent actuellement sur les réseaux sociaux, écorne, une fois de plus, le « vivre ensemble dans un monde de bisounours républicains » que l’on nous vante sur toutes les ondes, sur toutes les radios, comme pour mieux masquer une réalité, qui est loin, très loin, de la « douce France, doux pays de mon enfance ».

Crédit photos : Pxhere (cc)
[cc] Breizh-info.com, 2019, 
dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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