Mi-amusé, mi-atterré, j’ai suivi comme beaucoup d’entre vous les péripéties de l’incroyable aventure de Greta Thunberg, aventure qui l’a conduite à rencontrer presque tous les chefs d’état « occidentaux » (aux exceptions notables de Trump, de Thérésa May et de Boris Johnson…), à rencontrer le pape, et à « croiser » presque tous les chefs d’états « non occidentaux » dans une prestation programmée (imposée ?) par « on ne sait trop qui », à l’assemblée générale de l’ONU, puis à la COP 25.
La France avait bien eu Jeanne d’Arc et Johnny Halliday, mais ils n’avaient eu qu’une audience principalement franco-française. Le cas Greta Thunberg a été un phénomène mondial et la facilité avec laquelle toutes les portes lui ont été soudainement ouvertes interroge…
On me dira, bien sûr, qu’il s’agit là du miracle lié à l’influence incomparable des réseaux sociaux relayés, dans ce cas précis, par la meute des médias mainstream occidentaux, elle même suivie par une autre meute: celle des hommes politiques, cherchant toute occasion de se mettre en valeur dans une opinion publique chauffée à blanc. C’est une première hypothèse…
Mais il existe une autre hypothèse évoquée par une partie non négligeable de la classe politique mondiale et par quelques grands de ce monde, non occidentaux (Poutine entre autres) : celle d’une instrumentalisation de la jeune adolescente en vue d’atteindre des objectifs bien précis. La crédibilité d’une telle hypothèse supposerait l’existence d’un réseau d’influence transnational qui disposerait de relais dans les pays occidentaux les plus puissants, dans les médias mainstream, à l’ONU, au Vatican et qui aurait le moyen de contrôler et d’instrumentaliser les réseaux sociaux.
La question qui se pose alors est de savoir si un tel réseau d’influence transnational, ayant de tels relais et de tels pouvoirs, existe.
La réponse est oui. Il en existe bien un, en exemplaire unique. Ses membres ou sympathisants possèdent et/ou contrôlent Google, Facebook, Wikipédia, Twitter, Amazone, Alexa et les plus grands médias occidentaux. Ils y font « la pluie et le beau temps ». Ils tiennent par les couilles une part non négligeable de la classe politique occidentale (USA, UK, FR, Canada, Australie…) dont ils financent les élections et contrôlent les comportements, les déclarations et les votes, et qu’ils font chanter au besoin.
Seul un tel réseau d’influence est capable d’ouvrir autant de portes, dans autant de pays ou d’institutions mondiales, en aussi peu de temps, à une jeune adolescente de 16 ans, sortie de nulle part, mais suffisamment douée pour le théâtre et soumise à ses maîtres, pour donner des leçons, en audience mondiale, aux dirigeants de la planète et aux générations qui la précèdent.
A chacun, bien sûr, de se faire son opinion sur ce sujet…
Pour ceux qui retiendront la thèse de l’instrumentalisation, il reste à connaître l’objectif de celle-ci. Les hypothèses sont nombreuses et laissent à chacun d’entre nous un large espace de recherche et d’investigation en dehors du prêt à penser médiatique et mondialiste.
Pour amorcer vos recherches et vos réflexions personnelles sur le sujet, je vous propose ce texte très court du 17 décembre signé Jean Rouxel sous le titre : «LES KHMERS VERTS»
https://www.les4verites.com/societe/les-khmers-verts-2
Je cite: « Greta Thunberg, qui reçoit honneur sur honneur de la part de toutes les « élites » mondialistes – de l’ONU au journal Time – vient de jeter le masque. Son prétendu combat contre le réchauffement de la planète est fondamentalement un combat d’extrême gauche.
Dans une récente tribune, qu’elle a signée avec deux autres activistes, elle écrit notamment : « Après tout, la crise climatique ne concerne pas que l’environnement. C’est une crise des droits de l’homme, de la justice et de la volonté politique. Les systèmes d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux l’ont créée et alimentée.» Oui, oui, vous avez bien lu. C’est à cause de la colonisation que le climat se réchauffe !
Il était déjà assez farfelu de nous croire, nous, chétifs humanoïdes, plus puissants que le soleil et capables de modérer sa chaleur et son rayonnement. Mais, là, les bras vous en tombent !
Si l’on admet que la question n’est pas celle de la réalité scientifique d’un hypothétique réchauffement, ou d’une hypothétique responsabilité de l’être humain dans ce réchauffement, mais un nouveau moyen pour attaquer la civilisation occidentale tant détestée, alors tout s’éclaire.
Naguère, le marxisme offrait une pseudo-science économique susceptible de justifier le renversement du capitalisme. Aujourd’hui, l’écologisme (rien à voir avec l’écologie, science qui est la première victime de cette propagande incessante) offre une autre pseudo-science susceptible de justifier le renversement, non seulement du capitalisme, mais de la civilisation occidentale en général.
Peu importe qu’au moment où les puissances occidentales ont quitté l’Afrique et l’Asie, la phobie ait plutôt été au refroidissement et à l’hiver nucléaire, puisque aujourd’hui, la phobie est au réchauffement. La colonisation, le racisme et le patriarcat seraient responsables du réchauffement. Comment ? Mystère. Pourquoi le matriarcat serait-il meilleur pour la planète que le patriarcat ? Encore mystère.
Le papier supporte tout, et spécialement les inepties. On ose espérer que cela réveille les gogos. Hélas, il y a peu de chances. Comme, naguère, pour le communisme, les caisses de résonance de la propagande sont si puissantes, le conformisme si répandu, et les dissidents si rares, que le plus vraisemblable est que ces fanatiques sectaires continuent à faire, si j’ose dire, « la pluie et le beau temps »… dans les médias, à défaut de les faire sur la planète ! »…
Je regrette évidemment d’avoir abordé ce sujet de « Sainte Greta » dans mes chroniques. Le simple fait d’en parler et de commenter son parcours et ses propos lui donne une importance qu’une adolescente de 16 ans n’aurait jamais dû avoir.
Et pourtant, à la réflexion, si son discours n’a pas apporté grand-chose, son incroyable parcours a été très révélateur dans trois domaines.
1 – Il nous a montré, une fois de plus, la grande efficacité des « techniques modernes de manipulation de masse » avec l’action combinée des réseaux sociaux, d’Internet, et des médias mainstream; et l’immense pouvoir de ceux qui ont eu l’intelligence d’en prendre le contrôle … et les moyens financiers pour le faire…
2 – Il nous a révélé, une fois de plus, l’incroyable niveau d’addiction aux réseaux sociaux de la classe politique de certains pays, majoritairement occidentaux, dont celle de la France. Il nous a fait connaître le niveau de soumission de cette classe politique au pouvoir d’influence et de manipulation évoqué ci dessus et l’identité des «meneurs». A noter tout de même l’exception anglo-saxonne: les gouvernances américaine et britannique n’ont pas déroulé le tapis rouge à l’adolescente comme ont pu le faire la France, l’Allemagne, l’ONU, la COP 25 et le Vatican…
3 – En se posant en « coach », à 16 ans, de nos hommes politiques, dans des discours vibrants, tenus dans les enceintes les plus prestigieuses et les plus diverses, Greta a largement contribué à ôter le peu de crédibilité qui restait à ceux qui l’ont écoutée sans broncher, voire qui l’ont applaudie. S’agissant de la France, où le ridicule ne tue pas, les électeurs ne peuvent que remercier Greta de leur avoir ouvert les yeux sur le niveau de naïveté, d’hypocrisie et de soumission d’une part non négligeable de sa classe politique.
Merci quand même, Greta, d’avoir joué ce rôle de «révélateur»!
Général (2S) Dominique Delawarde
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Crédit photo : Lëa-Kim Châteauneuf/Wikimedia (cc)
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