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La dictature des minorités : origines et moyens de la combattre [Vidéo]

Le samedi 23 novembre, Nicolas Faure, qui a par le passé publié des articles sur Breizh-info, était invité par la fondation Polémia à prendre la parole au cours du 5e Forum de la Dissidence sur le thème de la dictature des minorités.

Le texte de l’intervention ci-dessous :

Récemment, on a appris qu’une actrice néo-zélandaise militait pour que la série du Seigneur des Anneaux, qui sortira en 2021, possède une distribution plus inclusive avec notamment une femme pour jouer… Gandalf !

Cela n’étonnera finalement pas grand monde, après que des débats similaires aient eu lieu par rapport au personnage de James Bond par exemple.

En France, à Bordeaux, Sylviane Agacinski a récemment annulé une conférence sur la PMA et la GPA après des « menaces » de plusieurs organisations LGBT.

Deux exemples, parmi des milliers, de ce qu’il convient bien d’appeler la dictature des minorités.

Nous vivons dans une société où les minorités (qu’elles soient religieuses, ethniques, sexuelles, etc.) sont protégées, promues et même, d’une certaine manière, divinisées.

La dictature des minorités, c’est la remise en cause du principe de l’intérêt commun qui s’efface devant les risques de blesser ou d’exclure ces minorités.

Alors d’emblée, il convient d’éclaircir un point fondamental.

Les Catholiques pratiquants et les militants identitaires ne sont pas majoritaires en France. Mais ils ne sont évidemment pas aussi protégés que les féministes ou les Musulmans.

Ce n’est donc pas la dictature des minorités mais la dictature de certaines minorités !

C’est la mise sur un piédestal des minorités qui remettent en cause le modèle civilisationnel traditionnel européen.

Pour bien comprendre cette dictature de ces minorités, il faut étudier ce qui est un pilier de leur vision du monde : le rapport de domination.

C’est une grille de lecture qui est très simple à comprendre :

D’un côté, les dominés : nos fameuses minorités.

Dans le détail : les extra-européens, notamment les Africains ; les femmes ; les musulmans ; les LBGT ; les pauvres ; etc.

D’un autre côté, les dominants : les Européens, les hommes, les catholiques, les patrons, les cisgenres, les riches, etc.

Globalement, tous ceux qui possèdent un pouvoir ou une richesse sont des dominants et tous ceux qui subissent une prétendue oppression ou discrimination sont des dominés.

Et de cette démarcation absurde en deux camps, découle une vision du monde simpliste.

Un patron est coupable par essence d’exploitation de ses employés.

Inversement, un employé est forcément une victime de l’exploitation de son patron.

Un patriote européen est un fasciste.

Un patriote kurde est un héros.

Un catholique traditionnaliste est un réactionnaire nauséabond.

Un musulman traditionnaliste est victime de haine islamophobe et de stigmatisation.

Un Africain en costume européen est un Français comme les autres.

Un Européen en tenue africaine est coupable d’appropriation culturelle.

On peut aussi compliquer les choses ! Car il existe des échelles dans la domination.

Une féministe européenne sera moins dominée qu’une féministe arabo-musulmane qui subit plusieurs oppressions qui se cumulent (femme, extra-européenne et musulmane). Cette convergence des dominations est appelée intersectionnalité. C’est le saint graal de la minorité !

Car dans notre société, c’est finalement une course à celui qui sera le plus discriminé.

Deux mots pour résumer le drame : égalitarisme et ethnomasochisme. Deux concepts qu’il faut combattre. Et pour combattre efficacement un adversaire, il faut le comprendre.

Pourquoi la dictature des minorités ?

Tout commence avec la défaite totale de ce qu’on peut nommer « droite » par commodité de langage.

La droite a perdu la bataille idéologique après-guerre et a donc très logiquement perdu la bataille intellectuelle et la bataille culturelle.

Tous ceux qui vous disent le contraire se trompent totalement. Il suffit d’écouter une conversation entre jeunes moyens et de regarder leurs activités et leurs goûts musicaux pour comprendre que la droite a tout perdu.

C’est l’égalitarisme qui a remporté la victoire idéologique après-guerre avec un couronnement officiel après 68.

L’égalitarisme… Voilà l’élément central de la matrice idéologique de la société moderne.

L’égalitarisme, c’est cette croyance religieuse que les hommes ne sont pas des sujets déterminés par leur biologie mais uniquement par leur environnement, c’est-à-dire par des facteurs sociaux, familiaux, éducatifs, etc. De cette vision du monde découle tout le reste.

En postulant que rien ne différencie biologiquement un homme et une femme, l’égalitarisme permet le féminisme radical et hystérique auquel nous assistons.

En postulant que rien ne différencie biologiquement un Européen d’un extra-européen, l’égalitarisme permet l’immigration massive. Après tout, si rien ne nous différencie d’un Africain ou d’un Asiatique, qu’importe qu’un Grand Remplacement ait lieu ?

De l’égalitarisme découle logiquement le cosmopolitisme.

Le cosmopolitisme, c’est l’égalitarisme appliqué au champ de l’enracinement pour le nier.

Puisque les racines d’un homme sont des constructions sociales, il ne faut pas en tenir compte, au minimum, ou les détruire, au mieux.

L’idéologie égalitariste prône donc la fin de la famille traditionnelle, l’ouverture totale  des frontières et s’oppose résolument au concept même d’identité. Familles, patries charnelles, nations, drapeaux… Autant de symboles à abattre.

Enfin, c’est de moins en moins vrai, mais les égalitaristes restent quand même influencés par le marxisme qui est un égalitarisme appliqué au champ économique.

Et, de ce marxisme reste aussi un bon zeste de matérialisme, c’est-à-dire de haine des religions. Enfin des religions européennes évidemment.

De quoi l’égalitarisme est-il le nom ?

L’égalitarisme est une idéologie du ressentiment. Une idéologie de l’envie, de la jalousie et donc, ultimement, une volonté de détruire ce qui est grand.

L’égalitarisme pour amener le riche au niveau du pauvre car, si tout est social, la réussite de certains et pas d’autres est injuste.

L’égalitarisme pour nier les normes de la beauté, inégalité naturelle insupportable pour les obscurantistes.

C’est pour cela que vous voyez se multiplier les accusations de grossophobie par exemple. Tout le monde doit être considéré comme beau dans leur monde idéal, y compris les plus hideux.

D’où vient l’égalitarisme ?

Cette pulsion du ressentiment et de destruction de la grandeur est vieille comme le monde. Mais elle avait toujours été plus ou moins canalisée par les structures civilisationnelles européennes.

Mais la fatigue civilisationnelle des Européens consécutive à la grande guerre européenne, appuyée par un incroyable travail de sape idéologique de nombreux universitaires et intellectuels a permis la situation actuelle, en permettant notamment la jonction funeste entre égalitarisme et ethnomasochisme.

L’ethnomasochisme ambiant entraîne une volonté d’abattre l’esprit européen en glorifiant notamment les minorités.

Cette jonction entre égalitarisme et ethnomasochisme forme une idéologie qui est vouée à l’échec en cela qu’elle nie le réel et ne produit rien d’autre que du néant.

Reste que les répercussions sur la société européenne sont gigantesques.

Pour résumer, la dictature des minorités est donc le fruit d’une idéologie absurde qui n’a finalement qu’un résultat inévitable : la prévalence de l’intérêt de toutes les minorités extra-européennes et/ou de toutes les minorités en opposition à la civilisation européenne sur notre bien commun à tous, nous  autochtones européens.

Avec une conséquence dramatique qui s’appellent tout simplement fin de civilisation.

Comment abattre la dictature des minorités ?

1/ Comprendre le mécanisme idéologique à l’œuvre

2/ Accepter et comprendre la défaite idéologique de la droite

3/ Réaffirmer que les dogmes égalitaristes et cosmopolites sont à la fois obscurantistes et nocifs pour les sociétés européennes.

4/ Combattre les causes et pas les conséquences et donc combattre l’égalitarisme et le cosmopolitisme et pas seulement l’islamisation de la France par exemple.

Car, pour sauver l’Europe, critiquer l’islamisation en s’appuyant sur la laïcité, concept égalitariste qui met sur un exact même plan la religion de nos ancêtres pendant des siècles et celles récemment importées par des extra-européens est absurde.

Pour sauver l’Europe, critiquer l’immigration sans parler de l’identité génétique des Européens est une erreur stratégique majeure puisque cela ne permet pas de s’opposer à l’arrivée d’extra-européens qui s’intégreraient bien à la société. Or, personne de sensé ne peut penser qu’une France composée à 70 % d’extra-européens parfaitement assimilés serait encore la France.

Pour sauver l’Europe, critiquer la dictature des minorités sans s’attaquer à l’idéologie égalitariste et ethnomasochiste constituerait également une erreur.

Cela constituerait d’autant plus une erreur qu’il est très simple de détruire le mythe égalitariste lorsque l’on attaque frontalement l’idéologie dominante en s’appuyant sur le réel.

Exemple avec l’un des arguments principaux des minorités pour justifier cette fameuse dictature de leur part, le concept fumeux de racisme systémique.

Beaucoup de gens croient aujourd’hui que si les Africains ou les Arabes vivant en France sont plus au chômage que la moyenne nationale, ou sont surreprésentés dans les crimes et délits, ce serait uniquement dû à des causes sociales et notamment au fait que les discriminations contre eux seraient très fortes, au point d’être systémiques, c’est-à-dire consubstantielles à la société française et à ses institutions.

C’est donc pour cela qu’il serait impératif, selon eux, de mettre en place la discrimination positive et de sanctionner toujours plus durement les personnes soupçonnées de racisme.

Voilà très concrètement la justification idéologique d’un aspect de la dictature des minorités.

Et vous allez voir que cet édifice bancal est très simple à détruire si l’on s’appuie sur la raison.

1/ Premièrement, les populations humaines (Africains, Asiatiques, Européens, etc.) diffèrent génétiquement les unes des autres.

Les militants égalitaristes se refusent évidemment à envisager que des différences biologiques entre les populations puissent exister.

Pourtant, de Cavalli-Sforza à David Reich, généticien à Harvard, le consensus scientifique est total.

2/ Deuxièmement, il ne fait aucun doute que le QI moyen des Africains vivant dans des pays occidentaux est inférieur à celui des Européens, qui est lui-même inférieur à celui de certaines populations comme par exemple, les Asiatiques de l’est.

Selon une écrasante majorité de spécialistes, les différences de QI moyen entre les différentes populations vivant dans un même pays occidental sont d’origine significativement génétique.

Or, un faible QI est négativement corrélé à de nombreuses variables importantes.

Taux d’éducation, taux de chômage, taux de délinquance, etc.

3/ Or, les militants qui défendent le concept de racisme systémique refusent d’étudier la possibilité que les différences sociales entre Africains vivant en Europe et Européens soient – pour tout ou partie – d’origine biologique.

Il est évident que les différences biologiques n’expliquent pas tout. Mais le simple fait de refuser, par idéologie, de reconnaître qu’une partie au moins de l’explication du problème ne vient pas d’un prétendu racisme des Européens, constitue une forme d’obscurantisme qui devrait discréditer les prétendus intellectuels égalitaristes.

Pour conclure cette intervention, il me semble essentiel de rester combatif.  Car la victoire est tout à fait possible, plus rapidement peut-être qu’on ne pourrait le croire…

Pour combattre l’égalitarisme et le cosmopolitisme, il faut accepter de s’appuyer sans faux semblants sur la science et le réel pour contrer l’utopie égalitariste.

Il faut créer une idéologie alternative et accepter d’être classés comme étant radicaux par les égalitaristes. C’est le prix à payer.

La défaite a été idéologique, la victoire le sera également.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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