Les faits-divers se multiplient dans le quartier situé entre la place Graslin et Notre-Dame de Bon Port, le long des rues de l’Héronnière, Verrerie, Dobrée, d’Alger, Bréa… dans les alentours de l’ancien squat de migrants. Un nouveau a été brièvement ouvert cette nuit après une intrusion.
Sur les réseaux sociaux, voici le témoignage d’un riverain : « cette nuit [du 9 au 10 décembre]. Squat de migrants dans un appartement au RDC, à 50 mètres de la place Graslin, après avoir cassé une fenêtre. Après avoir longuement parlé avec les 6 policiers qui sont intervenus rapidement, ils sont au bout du rouleau, excédés de ne pas pouvoir faire plus […] Les mecs vont sortir ce matin et vont sûrement revenir car ils sont plusieurs à avoir connaissance de la facilité d’accès. La police m’a indiqué que plein d’immeubles de l’hyper-centre étaient concernés, alors VIGILANCE ».
Des squats rue de l’Héronnière, route de Vannes et Ferrière
Commentaire d’un riverain : « et ça se passe encore rue de l’Héronnière, bienvenue dans le quartier ». Qui connaît une recrudescence d’agressions la nuit, de vols à la roulotte, et une hausse de l’insécurité dans ce qui fut un quartier calme et bourgeois. Pas de quoi étonner ce policier nantais : « en fréquentant le squat rue de Bréa, certains en ont profité pour faire des repérages, et passer le bon mot. Et c’est tout près du quai de la Fosse où ils zonent le soir ».
Les squats ne se limitent pas au quartier de l’Héronnière. « Route de Vannes les sous-sols d’un de nos immeubles sont occupés régulièrement », explique un autre membre de la page Facebook. « Occupation également de maisons quartier Ferrière », sur Orvault, relève une autre participante.
Détroussés et lynchés par une bande de Maghrébins à Commerce
Ce dimanche matin 8 décembre à 5h30, une violente agression a eu lieu aussi place du Commerce, en sortie de boîte. Une jeune femme – blanche – qui attendait un sandwich s’est fait détrousser par « une dizaine de migrants maghrébins (blédards) » qui traînaient aux environs.
Son copain, qui a essayé d’intervenir, s’est fait lyncher à terre. « Bilan de la soirée : 6 points de suture pour mon copain. J’ai vraiment peur actuellement et ce n’est pas normal de vivre dans l’insécurité ». Commentaire d’un policier nantais : « une jeune femme seule, qui va chercher un sandwich seule, en sortie de boîte, place du Commerce à 5h30. Elle est suicidaire ou quoi ? ça ne pouvait que finir comme ça. Place du Commerce, de la tombée de la nuit à 8 h du matin, si on n’est pas un blédard ou un migrant, faut oublier ».
Une lectrice commente : « ils sont toujours là entre derrière la Fnac [rue du Port au Vin, rue de la Fosse] jusqu’à Duchesse Anne. Tous les jours surtout le week-end. Et toujours les mêmes personnes effectivement ! Ils ont toujours la même technique, à demander une cigarette puis mettre le bras autour de nous pour mieux nous voler. Il y a une bande qui se relaie toutes les nuits ». Et même plusieurs, qui ne font pas que détrousser les gens : ils violent aussi. Certains délinquants sont connus pour des centaines d’affaires, sous des dizaines d’identités différentes.
Une autre commente : « Une amie a vécu la même chose il y a de ça un mois. Elle s’est fait voler son portable alors qu’elle faisait la queue devant cette fameuse baraque à frite. […] Les voleurs ? des arabes qui quelques minutes auparavant l’ont insulté de “pute” et de “salope”. Encore une fois on va crier au racisme mais force est de constater qu’il s’agit encore et toujours des mêmes personnes. Ceux qui ne veulent pas le reconnaître sont d’une mauvaise foi sans nom […] Nantes est une ville où il n’est plus possible de sortir sans se faire insulter, voler, agresser. Tous les week-ends c’est la même chose […] L’insécurité règne sur cette ville et elle est le fait d’une minorité non assimilée ».
Retrouvez notre carte des quartiers à éviter à Nantes
Louis Moulin
Crédit photos : DR
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