Au fil des jours de l’Avent, nous vous proposons de retrouver quotidiennement une énigme, une œuvre, un poème, bref quelques mots en rapport avec Noël ou l’hiver, issus de notre riche patrimoine culturel et traditionnel.
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AVENT #11
L’auteur de cette aquarelle a peint et illustré tout au long de sa vie les beautés et les traditions de son pays. Ses œuvres sur le temps de Noël ont nourri l’esthétique de nombreux enfants. Qui est-il et quel est son pays ?
>> La réponse ? Demain !
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Réponse de la veille
AVENT #10 : l’hermine.
Le pelage de l’hermine blanchit en hiver, excepté sur la queue, qui reste noire. L’hermine est un symbole héraldique des armoiries de Bretagne, que l’on retrouve sur le Gwenn-ha-Du, le drapeau breton. Les peaux d’hermine étaient cousues les unes à côté des autres, avec les queues noires placées au milieu de chacune et agrafées par trois barrettes noires : on comprend donc la forme du symbole héraldique !
Par son mariage avec le roi de France Charles VIII en 1491, puis avec Louis XII en 1499, la duchesse Anne de Bretagne, deux fois reine de France, associe, sur son blason, les fleurs de lys royales à l’hermine-plain. Pour l’anecdote, si la duchesse Anne avait choisi l’hermine comme emblème, c’est par admiration pour son sens de la pureté : la légende raconte qu’au cours d’une chasse, la duchesse vit une blanche hermine reculer devant une mare de boue et préférer se retourner vers les chiens pour affronter la mort. D’où la devise d’Anne de Bretagne : « Potius mori quam foedari » : « Plutôt la mort que la souillure » (en breton : « Kentoc’h mervel eget bezañ saotret »).
Crédit photo : Wikimedia CC.
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