Violences, agressions sexuelles, cambriolages. Nantais, demandez des comptes à vos élus ! [L’Agora]

Combien de viols, d’agressions sexuelles, de cambriolages, de violences gratuites allez-vous tolérer, vous, habitants de Nantes, avant de réagir ? Hormis pleurer sur les réseaux sociaux, s’indigner, tout en bannissant parfois ceux qui selon vous « iraient un peu trop loin » dans leurs propos ou leurs amalgames, qu’attendez-vous ? D’être mangés tous crus également par ceux qui se comportent comme des loups face aux moutons que vous êtes ?

Nantes : le droit élémentaire à la sécurité est bafoué

Nantes, décembre 2019, est une ville dans laquelle l’État est capable de vous imposer, pour votre sécurité paraît-il, des plots de bétons ignobles qui pullulent partout dans la ville, tout en laissant dealers, cambrioleurs, agresseurs sexuels, se promener tranquillement dans les rues. Aussitôt arrêtés par des policiers dépressifs qui n’en peuvent plus, aussitôt relâchés, par une magistrature qui vous a abandonnés, vous les Nantaises et les Nantais, comme le reste des citoyens français dont le droit principal, élémentaire, est le droit à la sécurité.

Car cela commence à bien faire, que l’on nous parle sans arrêt du « droit des Noirs à avoir des compensations pour l’esclavage », du « droit des femmes voilées à se promener voilées dans la rue », du « droit des racisées à ne débattre qu’avec des non-Blancs », du « droit des féministes à ne parler qu’entre convaincues », ou encore du « droit des lapins et des canards à ne pas être transformés en pâté et en foie gras », en passant par la journée des nains, la journée des trisomiques, la journée des amateurs de merguez, la journée de défense des cosmonautes unijambistes, j’en passe, et des meilleurs.

Concrètement, aujourd’hui, au quotidien à Nantes comme dans les autres métropoles, des milliers d’actions, de happening, de « mobilisation de sensibilisation » sont organisées, pour tout, et surtout pour n’importe quoi. Pour défendre son petit bout de gras, son petit égoïsme, son « moi je » exacerbé, en oubliant que le principal, ce qui fait que nous vivons aujourd’hui ensemble, c’est un contrat tacite, ce fameux contrat de « vivre ensemble » (le vrai, pas celui fantasmé par Johanna Rolland qui ne vit pas avec vous d’ailleurs du haut de son palais), qui contient notamment, comme ciment élémentaire, le droit à la sécurité.

Nous donnons autorité à la police puis à la justice (et avant cela aux élus, aux politiques qui dirigent) pour faire en sorte d’assurer à nous, le peuple, la sécurité. Nous sommes donc totalement légitimes pour aller secouer le cocotier lorsque chaque jour, nos gamins se font tabasser dans la rue pour un regard de travers. Quand nos filles et nos femmes se font violées sous les yeux de leurs compagnons tabassés, parfois par des individus pourtant interdits d’être présents sur notre territoire, de notre nation, de notre société régit par NOS codes de vivre ensemble.

Nous sommes légitimes pour aller hurler aux oreilles des Rolland comme des Macron, mais aussi des magistrats (et de beaucoup de magistrates) qui se prennent pour Dieu le père, des policiers, et pour leur dire qu’ils ont plutôt intérêt à prendre les choses en main avant que la situation dégénère.

Nantaises, Nantais, réveillez-vous !

Que vont-ils faire le jour où un cambrioleur somalien sera abattu par le propriétaire de l’appartement qu’il cambriole, excédé par la troisième violence sans suite judiciaire infligée en quelques mois après l’agression sexuelle sur sa fille et le racket de son fils en sortie de discothèque ? Ils vont mettre en prison le propriétaire, lui interdire de posséder une arme, le briser dans l’univers carcéral. Le stigmatiser pour son racisme supposé, le détruire publiquement (« On ne fait pas justice soi-même dans notre démocratie » expliquera une magistrate du syndicat de la magistrature, féministe au regard dur, animée par une bienveillance exacerbée pour le cambrioleur « victime de la société qui l’a exclu depuis sa jeunesse », et par une haine de ce foutu mâle blanc qui aura osé se défendre).

Mais que vont-ils faire le jour ou deux personnes, puis trois, puis quatre, vont commencer à ne plus vouloir « jouer le jeu » de ce vivre ensemble totalement biaisé, totalement désavoué par les faits qui se déroulent sous nos yeux au quotidien ? Ils pourront enfermer une personne. Ils pourront enfermer 10 personnes qui réagiront de manière ferme et déterminée parce que la police, parce que la justice (replaçons encore une fois les choses dans leur contexte) n’auront pas empêché tel ou tel individu de violer leur fille, leur femme. Ils pourront continuer à nier, partiellement (ça craque totalement en Allemagne…) la proportion pourtant délirante d’immigrés dans les exactions commises dans nos villes. Ils pourront tenter de faire passer pour des ordures ceux qui ont auront choisi de compenser les défaillances de l’État et de la gouvernance par et pour le peuple.

Mais ils ne pourront plus rien faire lorsque des centaines, des milliers de personnes, excédées, révoltées par tant d’injustices, de brimades, de violences, écœurées de voir se désagréger une société plutôt saine jusqu’ici, viendront leur demander des comptes, tout de suite, maintenant.

Mais qu’attendent Johanna Rolland et sa cour, qu’attendent le préfet de Loire-Atlantique et les représentants de l’État, pour réagir, et pour faire que Nantes et sa périphérie redeviennent des havres de paix ? Les fauteurs de troubles actuellement, ceux qui, par leurs inactions répétées, fabriquent la société de tension, de violences dans laquelle nous baignons, ce sont eux, pas ceux qui déplorent publiquement, depuis des années, ce qui se passe et va se passer.

Arrêtez ceux qui doivent l’être. Expulsez, et rapidement, ceux qui doivent l’être. Emprisonnez, et pour longtemps, ceux qui doivent l’être. Mettez hors d’état de nuire ceux qui vendent de la mort à nos enfants. Ou attendez-vous à la colère du peuple, qui ne supportera plus longtemps de voir ses enfants terrorisés, violés, tués, blessés, en raison de l’inaction des autorités.

Nantaises, Nantais réveillez-vous ! Et exigez de ceux qui sont garants de votre sécurité, de vous protéger, sinon, remplacez-les et sanctionnez-les, il y a non assistance à personnes en danger !

Julien Dir

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