Dans la rubrique « bien vivre ensemble », chère à nos autorités, un affrontement entre bandes de mineurs isolés étrangers s’est déroulée début décembre à Quimper.
Dans la nuit du 3 au 4 décembre, en plein centre de la capitale de la Cornouaille, une dispute puis une bagarre éclate dans un hôtel du centre ville accueillant, aux frais du contribuable, ces individus entrés illégalement sur le territoire français.
Puis rapidement, deux clans se forment (par nationalité, un classique). Des coups sont échangés, le videur de nuit est dépassé, une barre de fer est sortie. Des assiettes sont jetées sur un individu. Quatre hommes le coursent ensuite quai de l’Odet, à deux pas du commissariat. Puis la victime est lynchée au sol, il aura 10 jours d’ITT.
Arrêtés par les policiers, les accusés étaient jugés en fin de semaine. Ils nient leurs implications respectives dans la rixe, tout en reconnaissant la dispute dans la chambre.
Connu des services de police et de justice sous six identités différentes
« En début d’audience, la juge a aussi rappelé que le jeune homme, né en Algérie, est déjà connu des services de police et de justice sous six identités différentes. Elle s’agace aussi de son mensonge. Le prévenu, en réalité majeur, se faisait passer pour un mineur étranger isolé. À ce titre, il était pris en charge par le Conseil départemental du Finistère » explique l’hebdomadaire Côté Quimper.
Un mensonge validé par l’avocate de la défense, qui fait des aveux sur ces pratiques mensongères, généralisées en France :
« Beaucoup de mineurs isolés ont recours à cette pratique pour se protéger car ils ont peur d’être expulsés. Mon client a eu un parcours difficile. Il s’est retrouvé tout seul en Algérie »
Au final, le principal accusé a été condamné à cinq mois de prison, et maintenu en détention… en France. Cette peine est assortie d’une interdiction de territoire d’une durée de 10 ans. Qu’il faudra donc appliquer, dans quelques mois, à sa sortie de prison… à moins qu’un comité de soutien, spécialité des associations pro migrants locales, ne se monte pour faire obstacle à celle-ci ?
A Quimper, de nombreux mineurs isolés étrangers (vrais ou faux) sont accueillis et logés dans un hôtel du centre ville. Ils se nourrissent dans une enseigne bien connue de la restauration rapide (et même parfois dans le même self que les policiers de la commune). Et ne bénéficient pas, c’est un euphémisme, d’une bonne réputation auprès des riverains qui sont condamnés à les supporter jours comme nuits.