Tout le monde le sait, tout le monde se tait. À Rennes, comme dans de nombreuses grandes villes en France, des bandes ethniques (composées notamment, mais pas que, de nombreux individus d’origine extra-européennes) de plus en plus jeunes, provenant des cités locales, s’attaquent, dans des phénomènes de violences gratuites, à des individus isolés.
Ce fût le cas à nouveau à Rennes, ce 2 décembre. Un étudiant a été tabassé puis dépouillé par une petite dizaine d’individus qui lui sont tombés dessus. Des racailles, de 12 à 15 ans (bonjour le travail de l’Éducation nationale et des parents !) qui se prennent pour des caïds, et qui ne risquent pas grand chose eu égard à la permissivité de notre système pénal et des orientations politiques très à l’écoute des « pauvres jeunes des cités » d’une partie croissante de la magistrature (il suffit de lire les comptes rendus des jugements dans des tribunaux comme à Bobigny pour s’en rendre compte).
Les policiers assistent, impuissants, aux conséquences du laxisme, éducatif puis judiciaire, qui tend à se généraliser. « Quand ce ne sont pas les mineurs isolés étrangers, ce sont des petites frappes des quartiers locales, souvent issues elles aussi de l’immigration » nous confie un policier du cru. « Les commerçants en ont ras-le-bol, surtout dans le centre ville, il y a de plus en plus de monde qui s’inquiète, mais je crois qu’y compris parfois chez des victimes ou leurs familles, ils parviennent à trouver des excuses à leurs agresseurs, alors du coup, c’est déconcertant ». Et de poursuivre : « en fait, le truc dingue, c’est que ceux qui demandent souvent à la Justice d’être durs, ce sont parfois les parents des agresseurs. Surtout les mères. Elles ont honte des actes d’enfants qu’ils ne contrôlent plus. On a aussi un phénomène, dans des familles africaines, de pères qui sont totalement absents. Il y a un réel problème ».
Effectivement.
Dans tous les cas, ce phénomène de violences gratuites qui augmentent en France a parfaitement été analysé ici et il serait temps que les autorités prennent le problème à bras le corps. Sous peine de provoquer un sentiment croissant d’injustice au sein de la population (et donc de volonté de se défendre puisque l’État n’assume pas sa fonction première qui est de protéger sa population). Sous peine également de mettre gravement en danger le sacro-saint « vivre ensemble » qu’on nous vante à longueur de débats télévisés.
Photo d’illustration : DR
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