Le 11 janvier dernier, l’agression de trois surveillants à Vendin-le-Vieil par un islamiste allemand converti, cerveau des attentats de Djerba (Tunisie) en 2002, avait mis le feu aux poudres dans les prisons et provoqué un mouvement généralisé chez les surveillants pénitentiaires, las d’être maltraités par la population pénale et le gouvernement. Le pire vient d’être évité à nouveau à Maubeuge, dans le Nord.
Après avoir confié à l’aumônier musulman de la prison qu’il voulait « descendre un bleu » et lui avoir dit qu’il détenait des armes, un détenu déjà plusieurs fois condamné pour apologie du terrorisme a été finalement placé à l’isolement ce 20 novembre. Mesure demandée par le syndicat FO-pénitentiaire depuis le 5 novembre. Mieux vaut tard que jamais…
Des armes retrouvées
Sa cellule a été fouillée : « Une fouille de cellule fut ordonnée et là des armes furent retrouvées : UN BOUCLIER ARTISANAL CONFECTIONNÉ DE BOIS ET DE SANGLES, UNE LANCE COMPOSÉE D’UN MANCHE A BALAI ET D’UNE PAIRE DE CISEAUX, UNE BARRE DE FER D’UNE VINGTAINE DE CENTIMÈTRES », relate le syndicat. Celui-ci demande le transfert immédiat de l’intéressé et une « fouille générale de l’établissement (d’où sort cette barre de fer ???) ».
Le 27 octobre dernier, le même détenu s’était déjà fait remarquer par des propos particulièrement inquiétants : « toi je vais te tuer si je veux, je vais en tuer un un jour, déjà que je suis là pour terrorisme, ça me fait pas peur de tuer quelqu’un, je vais en tuer un ici, un Blanc, un bon Français, ça va passer aux infos et je vais être un roi ».
Ledit détenu déjà condamné pour dégradation de biens publics, violences volontaires, provocation à la discrimination… et apologie du terrorisme, en 2017 (6 mois ferme) et 2019, était néanmoins employé aux ateliers où il a eu tout loisir de se fabriquer des armes, avec du matériel fourni par l’administration pénitentiaire… et aux frais du contribuable français.
Tout près de Maubeuge, dans le bourg de Hautmont, au 91 rue Jules Campagne, une salle de prière classée comme salafiste a été fermée six mois par décision préfectorale en décembre 2018, après que des propos incitant à la haine contre les non-croyants et à l’apologie du terrorisme islamique y aient été prononcés lors de prières et de conférences.
Les travaux de rénovation, estimés à 20 000 €, avaient été menés en 2014 par l’association Assalem, propriétaire du lieu de culte, sans demande de permis. L’association a été dissoute en avril 2019.
Louis Moulin
Photo d’illistration : DR
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