Ce samedi 23 novembre, une nouvelle agression sexuelle a eu lieu non loin de l’ile Feydeau. Vers 4h40 du matin, un jeune homme d’origine extra-européenne a abordé une femme, l’a embrassée de force et s’est livré à des attouchements. Les cris de la victime ont alerté des passants qui ont fait fuir l’agresseur. Âgé de 25 ans, ivre, il a été interpellé près du CHU Hôtel-Dieu.
De quoi faire commenter ce policer nantais : « encore une agression sexuelle, encore près de l’ile Feydeau ! Quand on voit le nombre de faits similaires dans le centre-ville, entre 3 et 5 heures du matin, toujours près de la place du Commerce, rue Kervégan, allée Duguay-Trouin, dans le Bouffay etc. presque toujours avec des agresseurs d’origine étrangère et presque toujours déjà très défavorablement connus, mais encore et toujours en liberté, ça laisse songeur ».
Les juges ont-ils des filles ?
Un de ses collègues ajoute : « on n’a effectivement pas de quoi mettre un flic derrière chaque jeune fille dans le coin en fin de nuit, mais qu’on ne me dise pas que les lois ne permettent pas de mettre les agresseurs en prison et de les y garder. On a vraiment l’impression que les juges, eux, n’ont pas de filles ».
Le 24 novembre toujours, vers 20h40 bd du Massacre – non loin du quartier « sensible » du Breil-Malville, épicentre des émeutes de juillet 2018, puis 23h30 rue Romain Rolland dans le quartier « sensible » de Bellevue, deux caves ont brûlé. Une trentaine de locataires à chaque fois ont du être évacués, un du Breil et cinq de Bellevue ont été transportés au CHU après avoir été intoxiqués par des fumées.
Les caves, domaine des dealers
« Les caves sont souvent utilisées par les dealers », constate un policier nantais. « Ils s’y installent et stockent aussi de la came. Les feux ne sont pas rares ». Cet habitant de Malakoff apporte de l’eau à son moulin : « il faut être fou pour utiliser sa cave quand on habite le quartier. Les caves sont communes, elles sont aux dealers, ils y stockent du matériel. Ils s’en servent aussi pour fuir la police, elles communiquent entre elles et la police hésite franchement à s’y engager ».
Par ailleurs, dans la nuit de dimanche à lundi, un commerce s’est fait cambrioler place Talensac. Après s’être introduits par une issue mal fermée, le ou les voleurs ont emmené près de 500 € en pièces de 1 et de 2, ainsi que plusieurs paquets de cigarettes.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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2 réponses à “Nantes. Encore une agression sexuelle dans le centre-ville, des feux de cave dans les quartiers”
[…] Nantes, encore et toujours : http://www.breizh-info.com/2019/11/27/131336/nantes-agression-sexuelle-feux-cave […]
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