Peut-on dire que le fait d’incendier une œuvre d’art contemporain est aussi faire acte d’art contemporain finalement ? Quoi qu’il en soit, la municipalité de Nantes et la troupe de théâtre subventionnée « Royale Deluxe » n’ont pas fini d’entendre parler de l’histoire de la Renault Scenic traversée en son centre par un arbre, incendiée à Bellevue 48h après sa mise en scène.
Le Rassemblement national n’a d’ailleurs pas manqué de railler la municipalité nantaise, particulièrement généreuse financièrement, « au nom du vivre ensemble » avec ce genre de troupe de théâtre qui pourtant, est loin de faire l’unanimité, et ne parvient par ailleurs pas, manifestement, à séduire les populations visées.
« Après avoir suscité la curiosité des habitants du quartier de l’immigration, comme relaté très naïvement par la presse, le vieux Renault Scénic, “transpercé par un arbre”, pourtant gardé par un agent de sécurité, chassé, fut brûlé par un jeune d’origine africaine filmé par ses petits camarades, au cri de “Plus personne ne viendra à Bellevue !” », explique le RN dans un communiqué.
« Pourtant, cette partie d’une série d’une vingtaine d’interventions de la troupe de théâtre dans ce quartier de l’immigration, dit “populaire”, ne manquait pas de démagogie ciblée en mettant en scène le même jour une “Mamie Rodéo” au scooter “trafiqué”. Belle ironie pour les habitants du quartier et des abords qui connaissent les joies des véhicules volés fonçant à vive allure entre les immeubles. Les pouvoirs publics locaux aiment dépenser l’argent des contribuables nantais pour promouvoir cette soi-disant “culture”, subventionnée, jusque dans ces quartiers, brillant en ce moment plus par les règlements de compte sanglants entre trafiquants de drogue que par leur exemplarité dans le fameux vivre ensemble. » poursuit le parti de Marine Le Pen qui conclut :
« Sans doute les clins d’œils appuyés à la culture racaille n’auront pas suffi à amadouer les habitants. Sans doute cet argent serait mieux dépensé à une présence réelle des forces de l’ordre pour que ces quartiers ne sombrent pas dans la violence absolue. Sans doute la Mairie devra subir les conséquences de ses choix politiques décalés. »
Les lecteurs de Guérilla de Laurent Obertone, ceux qui ne croient pas au « vivre ensemble » forcé, auront forcément eu le sourire lisant le récit de cet évènement, symbolique d’associations et de politiques qui semblent totalement déconnectés du réel… qui leur brûle au visage…
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