Après le racisme anti-blanc, le rappeur Nick Conrad était revenu à la charge avec des paroles particulièrement violentes à l’égard de la France. Mais pas de quoi entamer des poursuites pour le parquet de Paris qui aurait classé l’enquête à son sujet sans suite.
Nick Conrad : « Bais** la France jusqu’à l’agonie »
Nouvel épisode dans ce qui est désormais convenu d’appeler le « cas » Nick Conrad, sulfureux rappeur s’étant fait connaître par son titre « Pendez les Blancs ». Clip que nous avions alors décrypté à l’époque. Selon la chaîne d’information LCI, l’homme d’origine africaine ne sera pas poursuivi pour le titre « Doux Pays », dans lequel il revendiquait le fait de « bais** la France jusqu’à l’agonie ». Mais également de mettre le feu à l’Hexagone : « Je brûle la France ».
Dans la vidéo en question, Nick Conrad, sous couvert de « liberté artistique », met en scène l’étranglement d’une femme blanche laissée pour morte. À la suite de la polémique déclenchée, le chanteur avait précisé que par « France », il faut comprendre « mentalité française ».
Un « appel à la haine » ? Pas pour la justice
Des propos que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait alors décrits comme étant un « appel à la haine de notre pays et à la violence ». Malgré le signalement effectué par ce dernier au parquet de Paris et une mobilisation des services de la plateforme policière Pharos, Nick Conrad n’a pas été inquiété par l’enquête menée par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Une enquête qui aurait été classée sans suite au mois d’octobre dernier. Ce qui signifie pour le rappeur qu’aucune poursuite pénale ne devrait être engagée contre lui puisque le parquet aurait justifié (toujours selon LCI) que les faits n’étaient pas « clairement établis » et que les preuves étaient « insuffisantes pour que l’infraction soit constituée ».
Pour son titre « Pendez les Blancs », Nick Conrad avait écopé de 5 000 euros d’amende avec sursis pour provocation au crime le 19 mars 2019. Deux affaires qui rappellent que, malgré l’acharnement systémique dont se dit victime l’intéressé, sa « liberté artistique » n’est pas aussi entravée qu’il voudrait le faire croire. Un privilège que tout le monde n’a pas…
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Claude Peron)
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