Un suspect, âgé de 31 ans, a été interpellé le 6 novembre vers 22 h place Viarme suite à un dispositif mis en place par la police entre Viarme et Beauséjour. Il est suspecté de six agressions sexuelles et d’un viol entre la rue des Hauts Pavés et Longchamp, en début de soirée, depuis octobre dernier. Il est possible qu’il y ait d’autres victimes.
Les faits qui lui sont reprochés ont été commis le 20 octobre, les 3 et 5 novembre, mais encore très récemment le long de la ligne de tramway 3, entre la place Viarme et Longchamp, non loin de son domicile. Il repérait ses victimes aux arrêts de tramway puis les suivait jusque chez elles, leur plaquait la main sur la bouche après s’être glissé derrière elles dans leur immeuble, et tentait de les violer. Presque toujours, il a été mis en fuite par l’arrivée des voisins suite aux cris de la victime.
« C’est un migrant »
L’individu avait déjà été condamné en 2017 à trois mois de prison ferme suite à une agression sexuelle. D’après une des victimes que nous avons retrouvée, « c’est un migrant ». Une réalité qui n’est pas toujours bonne à dire. Le suspect, lui, a reconnu une partie des faits et est incriminé grâce à la vidéo-protection et aux témoignages concordants des victimes.
Un viol par jour dans les rues de Nantes
« On est actuellement à près d’un viol sur voie publique par jour, souvent quatre à cinq après chaque week-end », relève un policier nantais. « ça, c’est comme les fusillades liées à la drogue, ce n’est pas près de s’arrêter et les séquelles sont souvent très lourdes tant pour les victimes que pour les femmes en général, qui se sentent de moins en moins en sécurité dans certains quartiers de Nantes. Et le problème, c’est qu’au vu du nombre de prédateurs sexuels connus et de la faiblesse de la réponse de la justice, le nombre de viols ne peut qu’augmenter ».
Fin octobre, un individu d’origine nord-africaine qui avait tenté d’agresser sexuellement une jeune fille mineure dans le quartier du Ranzay a été relâché après son interpellation – pour la justice, son comportement ne donne pas matière à des poursuites judiciaires, car il n’a pu aller plus loin – il y a ni viol ni agression sexuelle. Et ce malgré la plainte des parents et de sérieux antécédents judiciaires.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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