Ce que l’extrême-gauche nantaise, toujours prompte à défendre ses dealers, appelle pudiquement des « refus lycéens de la réforme du bac » se transforme en réalité depuis 48 h en véritables échauffourées principalement aux abords des lycées des banlieues « sensibles », classées en ZEP. Ce matin, pour le second jour consécutif, les abords du lycée Camus à Bellevue ont été bloqués et dégradés par des délinquants cagoulés, et le mouvement s’étend.
Près du lycée Monge – la Colinière (quartiers nord), six jeunes de 16 et 17 ans, essentiellement d’origine extra-européenne et déjà défavorablement connus de la police, ont été interpellés après avoir dégradé des biens, caillassé les forces de l’ordre et incendié deux voitures. Trois autres véhicules ont brûlé près du lycée du Sacré-Cœur – celui de Bellevue, près de l’arrêt de tramway Romain Rolland. Des feux de poubelle ont aussi eu lieu près du lycée Camus – à Bellevue encore – Carcouët (au Breil, épicentre des émeutes de juillet 2018) et des Bourdonnières (près du Clos-Toreau, autre quartier « sensible » où un trafic de drogue local vient tout juste d’être démantelé et deux armes de poing saisies).
[VOS SIGNALEMENTS] Vous êtes nombreux à nous signaler des vidéos des dégradations commises hier & ce matin devant le lycée Camus à #Nantes.
Les enquêteurs de la plateforme #Pharos ont été saisis.
Nos policiers sont mobilisés pour identifier les auteurs.
Déjà 6 interpellations. pic.twitter.com/GXgivIvItd— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 8 novembre 2019
C’est quoi l’objectif de ces grands sauvages à #Nantes ?
Empêcher l’enseignement pour les autres étudiants ?
L’abrutissement forcé ?
L’hiver approche, alors il faut commencer à se chauffer en brulant le mobilier ?Un bon coup de Kärcher et cela aurait été réglé.#FoutueRacaille https://t.co/cIsXCdHGwS
— Bugg bugged (@Buggbugged) 8 novembre 2019
La présidente de la région (LR) Christelle Morançais, a dénoncé sur Twitter les violences et le fait que « le drapeau français a[it] été brûlé » au lycée Camus. « A chaque fois les violences sont le fait d’individus cagoulés, ultraviolents, et prêts à tout : le proviseur du lycée Camus n’a pas pu s’interposer face aux menaces dont il était l’objet [sic] Cette situation est parfaitement inadmissible ».
?Le drapeau français a été brûlé au lycée Camus à #Nantes. 5 voitures ont été incendiées et des appels à la violence sont relayés.L’État doit réagir avec la plus extrême fermeté pour empêcher que ces débordements, dont le mot d’ordre est : détruire pour détruire, ne se propagent pic.twitter.com/9sCaV3aN6i
— Christelle MORANÇAIS (@C_MORANCAIS) 8 novembre 2019
La politique de la municipalité socialiste montrée du doigt
Comme pour l’agression il y a trois jours d’un chauffeur de la TAN – violemment tabassé par trois jeunes délinquants près de la cité « sensible » de Château de Rezé, au sud de Nantes – nombreux sont les twittos nantais à dénoncer le « laxisme » et l’insécurité dus à « quarante ans de socialisme » à Nantes. Les municipales approchent…
#Nantes
40 ans de socialisme. https://t.co/uIuOL6alye— interetgeneral (@Le_BienCommun) 8 novembre 2019
1989-2019: 30 ans ininterrompus de mairie socialiste.
Dont 23 ans avec Jean-Marc Ayrault: 1989-2012.
Voilà comment #Nantes s’est transformée d’une tranquille ville de province en épicentre de l’insécurité digne de la région parisienne. pic.twitter.com/4ORDn0aNVx
— Olivier Marteau (@MarteauOlivier) 8 novembre 2019
J’ai mal à ma belle ville de #Nantes, devenue une zone ensauvagée. Le socialisme et son enfant caché (le macronisme) sont le cancer de la politique française depuis près de 40 ans https://t.co/2VXXR4MUB7
— Naoned (@NaonedBreizh) 8 novembre 2019
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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