La Coupe du monde de rugby s’est donc achevée au Japon, ce samedi 2 novembre, par la victoire de l’Afrique du Sud sur l’Angleterre (32-12), au terme d’un match durant lequel les Anglais n’auront jamais existé face aux monstres physiques sud africains (métamorphosés physiquement durant leur préparation pré coupe du monde, ce qui a provoqué quelques commentaires interrogatifs).
Si toute la presse s’extasie et cherche à nous refaire le coup de la « nation arc en ciel », de Nelson Mandela etc (alors même que l’Afrique du sud est un des pays les plus violents et les plus dangereux du monde aujourd’hui, et que tout cela n’a rien à voir avec le rugby), c’est surtout qu’on finit par être content que cette compétition se termine.
Trop longue. Trop tôt le matin pour l’hémisphère nord, pour susciter de l’engouement. Trop de matchs inutiles en poule. Et au final, un vainqueur qui a produit un rugby retour aux années 90. Une véritable purge à regarder à la télévision, si l’on compare au jeu flamboyant des Anglais (pas sur la finale), des Blacks, et même de quelques autres équipes éliminées au préalable.
Cette victoire sud africaine laissera sûrement un goût amer aux Anglais, qui se sont vus trop beaux après avoir éliminé la Nouvelle-Zélande. Il va falloir se remettre au travail, en Irlande, au Pays de Galles, en Ecosse, en Angleterre, en France, pour pouvoir mettre ue correction dans quatre ans aux nations de l’hémisphère sud.
En attendant, on a hâte de retrouver notre Champions cup, et notre Tournoi des 6 nations, qui ont une saveur finalement bien plus agréable que cette coupe du monde au Japon, qui ne laissera tout de même (malgré sa réussite commerciale, et économique) des immenses souvenirs, niveau rugby, hormis un match exceptionnel entre les Blacks et l’Angleterre.
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