Le premier Concours national du meilleur croissant au beurre, organisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, se déroulera du 28 au 30 octobre à Ferrières-en-Brie, près de Paris. Parmi les 19 candidats en lice, Baptiste Cortais défendra les couleurs d’Ille-et-Vilaine et de la région Bretagne.
Baptiste sera-t-il le premier lauréat du Concours national du meilleur croissant au beurre ? C’est au terme de sélections départementales et régionales âprement disputées que le boulanger de Saint-Grégoire a décroché son billet pour la finale nationale, qui se déroulera du lundi 28 au mercredi 30 octobre, dans le cadre de la prestigieuse École de l’excellence à la française, haut-lieu de l’hôtellerie, de la gastronomie et du luxe, à Ferrière-sen-Brie, en Seine-et-Marne. Âgé de 29 ans, Baptiste Cortais est originaire de la Mayenne. Il a commencé son apprentissage à 14 ans, avant de multiplier les expériences professionnelles dans l’Ouest. « La viennoiserie m’a toujours plu », explique-t-il. « Lorsque l’opportunité s’est présentée chez M. Fraudin, j’ai pris le poste de tourier, et ensuite la pratique et les concours m’ont amené jusqu’au niveau national. C’est une très bonne chose qu’un concours du croissant soit organisé, cela valorise notre métier et notre savoir-faire face à une concurrence industrielle toujours présente. »
Un combat majeur de la profession
Au total 19 finalistes, venus de toute la France, s’affronteront pendant deux jours. Chacun devra produire et présenter 30 croissants au beurre traditionnels et de forme (courbés) qui devront peser, après cuisson 60 g (tolérance de 55 à 65 g). Sous la présidence de Jean-Yves Gautier, un des meilleurs ouvriers de France, le jury sera composé de 6 professionnels. Ils départageront les candidats sur quatre critères : cuisson, forme/aspect/régularité, saveur et odeur, texture/fondant/feuilletage. L’objectif de ce nouveau concours, orchestré par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF), est de mettre en valeur la viennoiserie maison. « C’est un combat majeur de notre profession car ce produit emblématique de l’art de vivre à la française est l’expression concrète du talent et du savoir-faire des boulangers », déclare Dominique Anract, président de la CNBPF. À l’heure où les produits industriels fleurissent, les artisans boulangers entendent réaffirmer haut et fort leur différence, en défendant la qualité artisanale et la fabrication maison. « Le croissant d’artisan, c’est nous et seulement nous les artisans ! », rappelle Dominique Anract.
Crédit photo : DR (Photo d’illustration)
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