Avec L’Église en procès, Jean Sévillia publie aux éditions Tallandier un nouvel ouvrage qui devrait faire couler de l’encre.
Les croisades étaient-elles une entreprise impérialiste à l’encontre de l’Orient musulman ? L’Inquisition a-t-elle brûlé des milliers d’hérétiques ? La chrétienté médiévale était-elle antisémite ? L’Église s’est-elle vraiment interrogée pour savoir si les femmes avaient une âme ? Les papes de la Renaissance ressemblaient-ils tous aux Borgia ? Pendant les guerres de Religion, les catholiques ont-ils fait preuve d’intolérance alors que les protestants incarnaient la liberté d’esprit ? Galilée a-t-il été condamné parce que les papes s’opposaient aux découvertes scientifiques ? L’Église du XIXe siècle était-elle par principe hostile à la modernité ? Dans les années 1930, le Vatican s’est-il aveuglé par anticommunisme sur les dangers du fascisme et du nazisme ? Autant de questions explosives en forme de réquisitoire dans un procès couramment fait à l’Église catholique. Les réponses données ici par quinze historiens visent d’abord à remettre chaque question dans le contexte de leur époque, avec le souci d’éviter tout anachronisme. Sans jamais remplacer la légende noire par une légende dorée, cette fresque alerte et passionnante redonne sa place à une investigation historique sans préjugés ni œillères.
Jean Sévillia, ancien rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, est aujourd’hui le chroniqueur Histoire de cet hebdomadaire. Il est aussi membre du comité scientifique du Figaro Histoire. Il a notamment publié Historiquement correct (Perrin, 2003) et Historiquement incorrect (Fayard, 2011). Dernier ouvrage paru : Les Vérités cachées de la guerre d’Algérie (Fayard, 2018 ).
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