18 ans après le début de la guerre civile, l’Afghanistan est toujours en proie au chaos. D’un côté, les Talibans contrôlent de vastes territoires dans le sud du pays. De l’autre, le gouvernement afghan mène une lutte interminable contre les radicaux.
Et depuis le lancement de la campagne présidentielle en juillet, attentats suicides et fusillades meurtrières ont repris de plus belle : les Talibans tentent coûte que coûte d’empêcher la tenue d’un scrutin qu’ils considèrent comme illégitime. Cette vague de violences risque de réduire à néant les premiers progrès obtenus dans le dialogue inter-afghan lancé en juillet 2019. Parallèlement, les Talibans tentent de négocier la paix avec Washington, présent militairement sur place. Des efforts qui n’aboutissent, pourtant, à rien : début septembre, Donald Trump a rompu tout contact officiel avec le mouvement radical.
Quels risques cette décision fait-elle peser sur l’Afghanistan ? Quels acteurs internationaux sont également actifs sur le théâtre afghan ? Enfin, à quels défis fera face le nouveau président du pays ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit Olivier Guillard, chercheur au CERIAS et directeur de l’information chez GARDAWORLD, auteur de De l’impasse afghane aux errances nord-coréennes.
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