À la veille de recevoir Jean-Marie Le Pen pour la sortie du deuxième tome de ses Mémoires (éditions Muller), la Nouvelle Librairie (11 rue de Médicis, à Paris) a été à nouveau victime de dégradations importantes. La librairie a dénombré plus d’une vingtaine d’impacts sur sa devanture.
De très violentes dégradations
Pour la troisième fois depuis son ouverture il y a un an, au cœur du Quartier Latin, la Nouvelle Librairie a subi de très violentes dégradations dans la nuit de jeudi à vendredi. « Jusqu’à présent, ces attaques n’ont jamais suscité le moindre émoi dans les médias parisiens pourtant sourcilleux quand il s’agit de défendre la liberté d’expression dans le monde entier sauf en bas de chez eux », déplore vent debout François Bousquet, gérant de la Nouvelle Librairie.
Arrivé sur place pour une séance de dédicace en avant-première, le cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen a tenu à exprimer toute sa solidarité à la librairie. « Les violences des Antifas ne me surprennent pas, a estimé Jean-Marie Le Pen, d’autant que ce mouvement a crû depuis quelques années, avec l’évidente complicité du gouvernement. Ils ne sont pratiquement jamais arrêtés ni même condamnés pour les agressions et les violences qu’ils commettent. Ils sont là pour effrayer les bourgeois et faire passer Macron pour un bouclier ».
Pour rappel, la Nouvelle Librairie avait été attaquée le samedi 9 février 2019 par une centaine d’individus du Collectif Antifasciste Paris Banlieue, armée et casquée qui avait caillassé et dégradé la librairie aux cris de « Paris, Paris, Antifas, la Nouvelle Librairie, c’est les antisémites, qui invitent Zemmour » (sic). Seule, la présence d’esprit du libraire avait permis alors d’éviter un drame humain plus lourd en faisant sortir en urgence la dizaine de clients, sous les jets de bouteilles et de blocs de goudron. Les dégâts matériels avaient été très importants : vitrines cassées, porte d’entrée dégradée, etc. Ce jour-là, notre libraire avait reçu plusieurs coups de tonfa (matraque télescopique) sur la tête, assenés par derrière par un Antifa cagoulé. Plusieurs dizaines d’entre eux avaient jeté et éparpillé nos livres sur le trottoir et avaient tenté de s’introduire dans la librairie. Parmi eux, un individu identifié par nos caméras et connu dans la mouvance Antifa sous le pseudonyme de « Big Nounours » n’a jamais été inquiété par la justice, qui a classé l’affaire sans suite.
Pascal Eysseric, direction d’Éléments.
Crédit photo : Éléments
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine