Grâce à Daniel Delaveau et Jean-Luc Chenut, on n’aura plus besoin, dans quelques années, de Bretons en Bretagne. Les « migrants » les remplaceront avantageusement ; ils apprendront le breton… ou le gallo !
La « pression migratoire » n’est pas un problème
Tout va très bien madame la marquise… C’est ce que nous croyons comprendre en lisant les déclarations de Daniel Delaveau (PS), ancien maire de Rennes (2008-2014), et président de la « Fédération des acteurs de la solidarité en Bretagne » (sic). Pour lui, la « pression migratoire » ne constitue pas un problème : « Au plan national, elle a été forte surtout en 2015 et 2016. Depuis, elle est revenue à un niveau d’environ 120 000 migrants accueillis par an sur le territoire national. Ce n’est pas insupportable pour un pays comme la France. En Bretagne, Rennes et l’Ille-et-Vilaine attirent plus que d’autres départements » (Ouest-France, Rennes, mardi 10 décembre 2019). Même si le chiffre avancé est largement inférieur à la réalité, si on le retient, 120 000 migrants par an, sur dix ans cela donne 1,2 million. Mais puisque ce n’est pas insupportable, il n’y a pas lieu de s’arrêter en si bon chemin !
Jean-Luc Chenut (PS), président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, affiche la même satisfaction. Le Département prend en charge plus de 6 300 enfants. Parmi eux, « 670 sont des mineurs étrangers isolés. Ils étaient 550 l’an dernier. Leur nombre continue à croître. Nous avons besoin de 100 à 150 places d’ici décembre 2019 » (Ouest-France, Ille-et-Vilaine, lundi 16 septembre 2019). Chenut peut certainement faire mieux : seulement une centaine de « mineurs étrangers isolés » supplémentaires chaque année, ça fait mesquin !
B.M.
Photo d’illustration : Gémes Sándor/SzomSzed/Wikimedia (cc)
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