Le rappeur Nick Conrad, auteur du clip « Pendez les Blancs », fait de nouveau parler de lui. Mais n’a pas changé de marotte sur fond de racisme anti-Blanc. Dans un autre morceau, il traite cette fois-ci les Français de « lâches moralisateurs » et de « petites pleureuses ».
Nick Conrad : « assiégé par un monde raciste » ?
Pour annoncer la sortie de son clip intitulé « Le bourdonnement des colibris » prévue pour le 20 septembre 2019, le rappeur Nick Conrad a publié un teaser (vidéo ci-dessous) dont le texte est de nouveau sujet à polémique puisqu’il s’attaque une nouvelle fois aux autochtones de France et plus généralement aux Blancs.
Extraits choisis :
– « Dès les premiers instants mes lignes téléphoniques et réseaux sociaux sont assiégés par un monde raciste qui ne disait pas son nom ».
– « Comme si vous aviez oublié que vous avez autrefois éventré des femmes enceintes pour tuer la vie qui ne demandait qu’à naître. Parce qu’il semblerait que le commerce triangulaire dont j’ai fait état ne soit qu’une histoire américaine, bien loin de vous. »
– « Comme si vous aviez oublié que les embarcations négrières quittaient autrefois les ports de Bordeaux, de Nantes pour se charger d’une bien sombre marchandise en cours de route ».
– « Aussi aurait-il fallu que vous veniez allumer de vous même ce brasier qui ce serait rapidement transformé en une guerre civile que ce pays n’ait jamais connue ».
– « J’vous ai attendu persuadé que vous viendriez, en vain. Jusqu’à me souvenir qu’au travers des siècles passés, vous n’avez jamais été qu’une bande de lâches moralisateurs qui a attendu elle aussi, autrefois, qu’une nation débarque pour la sauver ».
– « J’me suis souvenu que vous n’étiez au fond qu’une bande de petites pleureuses qui a eu besoin de se servir de tirailleurs à mettre en première ligne. Une troupe sombre qu’il faudra blanchir pour que le monde ne sache pas qu’elle vous a aidé à remporter la bataille ».
– « Une autre nation vous aidera, là encore, à reconstruire votre pays détruit. Qu’avez-vous donc accompli seul ? Vous et votre franchouillarde condescendance ».
– « Vous, ces colibris, qui aimaient tant à bourdonner dans les oreilles d’une personne noire, tout simplement parce que sa couleur de peau vous fait peur. Rien, hélas ! »
– « Mais sachez que quoiqu’il advienne j’ai d’ores et déjà semé dans la terre de France, l’idée selon laquelle la personne noire, d’où qu’elle se situe à travers le monde, ne tremblera plus jamais devant quiconque ».
Nick Conrad : lancé par le racisme anti-Blanc
Le rappeur va-t-il faire toute sa « carrière » sur cette opposition Noirs/Blancs ? Pour rappel, alors qu’il n’était qu’un illustre inconnu de la scène rap, c’est son titre « Pendez les Blancs » sorti en 2018 qui lui avait valu une soudaine apparition sous les feux médiatiques. Un morceau dans lequel ses paroles sur les Blancs, sous couvert de liberté artistique, étaient particulièrement violentes :
« Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
Attrapez-les vite et pendez leurs parents,
Écartelez-les pour passer le temps.
Divertir les enfants noirs, de tous âges, petits et grands,
Fouettez-les fort, faites-le franchement
Que ça pue la mort que ça pisse le sang
Pendus aux arbres dans le vide sidéral
Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant
Blafards et marrants
Ôtez leur toute vie, qu’ils soient des objets sans vie dès à présent
Possédez-les, mettez vos noms sur leurs testaments. »
Refrain : « Pendez-les, pendez-les tous, pendez les Blancs ».
« Pas de sentiments, qu’ils meurent tous en même temps
Donnez l’exemple, torturez devant le groupe
Ceux qui sont trop récalcitrants. »
Pour ce titre dont les images du clip étaient, elles aussi, très violentes, Nick Conrad avait été condamné en mars 2019 à une amende de 5 000 euros avec sursis pour provocation au crime par le tribunal correctionnel de Paris. Si le rappeur se plaint d’être « assiégé par un monde raciste », il pourrait en revanche saluer une justice plutôt clémente vis-à-vis de son aversion manifeste pour les Blancs.
Crédit photos : Capture YouTube
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