Pour le chroniqueur de France Inter Guillaume Meurice, qui vient par ailleurs de lancer une boutique en ligne pour aider les migrants, le racisme anti-Blanc est un sujet de plaisanterie.
Sur France Inter, le racisme anti-Blanc fait rire
Sur la radio France Inter, on ne plaisante pas avec le racisme. Sauf si celui-ci vise les Blancs. Dans sa chronique Le Moment Meurice du 9 septembre, Guillaume Meurice ironise ainsi sur le sujet dans un billet bien moins subversif qu’il ne voudrait l’être.
Dans un contexte de polémique à la suite des déclarations de l’ancien footballeur Lilian Thuram, Guillaume Meurice, sous couvert d’un humour censé n’épargner personne, redevient toutefois beaucoup plus sérieux à la fin de son billet. Et conclut sur l’habituel couplet antiraciste après les propos délirants d’un homme à l’accent africain probablement choisi pour tenter de masquer un peu le discours de fond : « J’aurais bien voulu lui expliquer […] que le principe de races humaines n’existe pas mais que la xénophobie est quasiment, en France en tous cas, toujours dirigée vers des gens dits “de la minorité” ».
Une intervention qui, sous couvert de liberté « artistique », est diffusée, rappelons-le, par une station de radio nationale publique du groupe Radio France. Ce dernier étant financé à 80 % par la contribution à l’audiovisuel public…
Guillaume Meurice lance une boutique pour les migrants
Mais Guillaume Meurice ne se contente pas de distiller un humour convenu sur France Inter. Il vient d’ouvrir une boutique en ligne pour soutenir SOS Méditerranée, l’ONG pro-migrants dont les navires Aquarius puis Ocean Viking se sont fait une spécialité du passage de clandestins entre l’Afrique et l’Europe.
Tu te cherches un swag de rentrée à mi chemin entre Christophe Barbier et Iggy Pop ? J’ai pensé à toi ! #NouvelleBoutiqueEnLigne (bénéfices intégralement reversés à @SOSMedFrance) https://t.co/LSI9QfGuXZ
— Guillaume Meurice (@GMeurice) September 8, 2019
En commercialisant divers produits dérivés de son spectacle dont les bénéfices sont ensuite reversés à l’association. Dans une interview, le chroniqueur de France Inter précise aussi que des bénévoles de SOS Méditerranée sont déjà venus directement à la fin de ses spectacles pour vendre les produits en question. Entre chroniqueur sur une radio publique et militant politique, la frontière est parfois très mince…
Arthur Keraudren
Crédit photos : Capture YouTube
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