Installé depuis le début de l’année 2019, le squat de familles de migrants clandestins dans un immeuble promis à la destruction boulevard Amiral Courbet, qui avait obtenu trois mois de sursis en mars dernier, a finalement été expulsé.
Une vingtaine de personnes dont 14 enfants originaires du Tchad, Guinée, Soudan et Maroc ont été expulsées ce 3 septembre vers 9h30 et prises en charge par l’association d’extrême-gauche pro-migrants l’Autre cantine.
Relâchées sans autre forme de poursuite – cela fait longtemps que l’État français a renoncé à expulser les clandestins, ou à condamner ceux qui les aident à se maintenir sur le territoire et à percevoir indûment diverses aides sociales –, ces familles iront très probablement au squat du gymnase de Beauséjour dont les riverains vivent un enfer depuis novembre dernier.
Agressions, intimidations, migrants qui pissent dans les jardins, s’enivrent sur la voie publique ou se battent, et même un viol d’une voisine : les riverains du squat de Beauséjour, dans l’ancien gymnase du collège Jeanne Bernard, sont abandonnés par les pouvoirs publics et les médias qui, mis à part Breizh Info, restent de marbre, s’émeuvent les riverains.
Fort opportunément en effet, ce gymnase se trouve à 100 mètres des limites communales de Nantes, mais sur la commune de Saint-Herblain. Les migrants ne gâchent pas l’image du centre-ville de Nantes et sont relégués à la périphérie, sujets que les médias ne peuvent pas se permettre de cacher – un peu comme les bidonvilles roms qui fleurissent depuis trois décennies en périphérie de Nantes.
Étonnement devant la non-réaction de l’évêché
Quant au diocèse, propriétaire du site, il semble s’en être lavé les mains dès l’installation des migrants. Pile, le diocèse fait la propagande pour les migrants et y a même consacré son université d’été du 23 au 25 août dernier. Face : le diocèse n’a donné aucune aide, ni aux migrants, ni aux riverains – les repas chauds ont ainsi été assurés par une association pro-migrants, la décision du préfet de ne pas donner la force publique pour ne pas expulser n’a pas été attaquée par le diocèse, qui n’a eu aussi aucun mot de compassion pour les malheurs des voisins. Ces derniers lui ont adressé une lettre ouverte le 27 août dernier.
« Bonjour,
Quel n’est pas notre étonnement devant la non-réaction de l’évêché suite au drame qui s’est déroulé dans la rue Laënnec le 14 juillet dernier ! Une riveraine se fait violer par un migrant alors qu’elle est dans son jardin et cela ne provoque aucune réaction de la part d’un des protagonistes de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre quartier !
Permettez-nous de nous en offusquer.
Mais il est vrai que la préoccupation première des autorités compétentes en la matière c’est le « bien-être » des migrants !
Aucune compassion pour les riverains qui n’ont plus un seul instant de tranquillité :
Dans la journée bruit de marteau pour clouer des planches et se faire une cabane avec des matériaux volés sur les chantiers environnants,
Sono à longueur de journée, odeurs nauséabondes, cris et vociférations…
Le soir et la nuit sono tonitruante, discussions bruyantes et éventuellement bagarres jusqu’à 2 ou 3h du matin voire plus tard encore…
Les riverains ont besoin eux aussi qu’on prenne leur situation au sérieux et en tant qu’être humain on s’attend à un peu plus de respect de la part de l’Église !
5 dépôts de plainte dont 1 pour viol,une bonne douzaine de mains courantes à ce jour dont vous connaissez l’existence par notre lettre adressée à Mr Castaner, et aucun retour de la part de l’évêché.
Mr F. de la Providence Propriétaire du site nous a répondu début août suite à notre appel téléphonique que aucune action juridique n’était engagée contre la décision du préfet, celui-ci n’ayant pas communiqué par écrit sa décision de non-expulsion, alors qu’il avait jusqu’au 12 août pour ce faire.
Quelle est votre position aujourd’hui ? Le temps du référé est venu depuis le 12 août…
Il n’est pas question de laisser pourrir la situation (trêve hivernale).
Il faut agir avant qu’un autre drame se produise, votre responsabilité étant principalement engagée, puisque vous avez laissé s’installer cet état de fait, situation devenue ingérable aujourd’hui.
Le 17 ne nous aide pas, l’évêché nous ignore, la Providence nous ignore également, l’État ne nous entend pas non plus…
TOUS LES RIVERAINS DE LA RUE LAËNNEC ET CEUX DES RUES AVOISINANTES NE SUPPORTENT PLUS DU TOUT LES INCONVÉNIENTS DE LA PROXIMITÉ DE CE BIDONVILLE OU LES MIGRANTS VIVENT SANS AUCUN RESPECT POUR NOUS. »
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Nantes : un squat de migrants expulsé quartier Saint-Félix”
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