Il ne se passe plus un jour sans qu’un article de presse fasse état, ici de l’ouverture d’un camp de migrants, là d’un centre d’accueil, là encore de structures associatives leur venant en aide. La Bretagne, loin d’être épargnée par ce phénomène migratoire sans précédent, voit les villes de Rennes et de Nantes accueillir sans arrêt des populations venues d’Afrique, d’Asie, et d’anciennes républiques soviétiques.
Pourtant tous les sondages le montrent : la population française, comme dans toute l’Europe d’ailleurs, NE VEUT PLUS d’immigration. Elle vote massivement pour des partis politiques dits populistes, et attend de ces derniers autre chose que de simples communications entre deux élections. Car ce n’est pas dans cinq ans qu’il va falloir fermer les frontières et renvoyer chez eux tous les immigrés indésirables sur notre territoire. C’est maintenant.
A son époque, le Parti communiste français de Georges Marchais mettait les ouvriers français dans la rue. Aujourd’hui, le Rassemblement national ne sait pas (ne veut pas ?) faire cela. Combien de rassemblements, même symboliques, dans les rues où les autorités veulent imposer des migrants ? Il y en a eu quelques uns organisés par Gilles Pennelle en Bretagne. Très peu ailleurs. Dans tous les cas, cela reste timide. On mobilise, on scande quelques slogans, et on rentre chez soi, on laisse les « anti tout » occuper la rue, sans avoir soi même obtenu gain de cause. La fabrique à déception et à frustration en quelque sorte.
Mais le Rassemblement national, premier parti d’opposition et sans doute premier parti politique de France, n’a-t-il pas, à défaut d’avoir la légitimité des institutions, une légitimité populaire et électorale, pour déclencher autre chose que des coups de gueule sur les plateaux TV et des manifestations avec drapeaux bleu blanc et rouge ? Le Rassemblement national ne doit-il pas commencer à appeler ses électeurs à bloquer les centres d’accueil pour migrants ? A s’inviter massivement dans les Préfectures pour signifier aux fonctionnaires qui y travaillent qu’ils doivent s’occuper des Français en priorité en temps qu’agents de l’Etat, pas des immigrés (Allez dans une Préfecture vous verrez que quasiment tous les services de l’Etat sont réquisitionnés pour les immigrés, c’est une réalité) ?
Marine Le Pen et Jordan Bardella en tête, figures légitimes de ce parti et du populisme en France, ne doivent-ils pas appeler les Français à descendre en masse dans la rue à l’occasion d’une manifestation contre l’immigration ? Ne doivent-ils pas provoquer des interruptions massives dans les conseils départementaux, régionaux, et à l’Assemblée nationale, pour protester contre ces élus qui entendent mener des politiques folles d’immigration tout en appliquant un cordon sanitaire autour d’un parti plebiscité par les Français ?
Les jeunes de Génération identitaire qui se sont sacrifiés au col de l’Échelle, ou en Méditerranée, pour dénoncer pacifiquement et symboliquement l’immigration et ses complices, ne doivent-ils pas dès à présent être suivis de personnalités médiatiques, politiques, puissantes et influentes ? Car il est évident que Marine Le Pen avec 500 militants bloquant le col de l’échelle ne prendrait pas 6 mois de prison ferme.
Que Jordan Bardella enchainé devant l’Assemblée nationale, ou Robert Ménard sur le toit de la mosquée en construction de Poitiers ne seraient pas poursuivis et persécutés judiciairement. Ou que Mateo Salvini au Vatican demandant au Pape de la boucler, ça n’aurait bien évidemment pas les mêmes répercussions sur la population.
Ce que l’on veut voir, ce sont des Le Pen, des Salvini, des Orban (il l’a déjà fait pour son peuple), des leaders du populisme en Europe, se mettre physiquement en première ligne, profiter de l’influence qu’ils ont, de la répulsion_fascination qu’ils suscitent chez les journalistes mainstream, pour appeler, maintenant, les Européens à réagir et à descendre dans la rue, pour empêcher les associatifs de mener leurs actions illégales en faveur de l’immigration. Pour empêcher les représentants de l’Etat de continuer cette politique migratoire folle. Pour empêcher plus globalement notre système de fonctionner tant que le peuple n’aura pas été consulté sur la question de l’immigration, par référendum.
C’est à la grève générale et au blocage généralisé que les responsables populistes, Rassemblement national en tête, doivent appeler dès maintenant. Il en va de leur crédibilité (si ils ne peuvent pas nous défendre aujourd’hui, pourquoi en seraient-ils capables demain ?) mais plus important encore du salut de tous les peuples d’Europe, qui attendent un signal fort.
Les élections, les appétits locaux et les ambitions individuelles, aussi légitimes soient-elles, doivent passer après.
Les Européens d’abord !
Julien Dir
Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine