L’UDMF (L’Union des démocrates musulmans français) et l’UDB (Union démocratique bretonne) pourraient s’entendre aux prochaines élections municipales sur le thème « Une Europe au service des peuples ». Pourquoi ne pas essayer à Nantes et à Rennes ?
En haut lieu, on « voit d’un mauvais œil l’arrivée sur la scène électorale d’un parti qui, en se défendant de tout communautarisme, revendique son identité musulmane. L’union des démocrates musulmans français (UDMF), emmenée par Nagib Azergui (un ingénieur télécoms de 46 ans, d’origine marocaine) a obtenu 0,13% des suffrages aux européennes, soit 28 448 voix. » (Le Canard enchaîné, 28 août 2019).
En considérant les choses au niveau national, ce résultat paraît insignifiant. Mais si la liste d’Azergui (« Une Europe au service des peuples ») n’a recueilli que 27 voix à Rennes et 24 à Nantes, elle a percé à Mantes-la-Jolie,(16,74% dans les sept bureaux de vote du Val-Fourré) à Wioppy, à Corbeil-Essonne… Avec de l’organisation et des bulletins de vote présents dans tous les bureaux, il y a certainement moyen de faire mieux. C’est un début…
Compte tenu de l’importance de la population immigrée dans les métropoles nantaise et rennaise, on ne voit pas ce qui interdirait à l’UDMF d’y présenter des listes aux prochaines élections municipales. Une liste commune UDMF – UDB serait même dans l’air du temps, puisque les dirigeants du parti breton raisonnent « citoyenneté bretonne » ; en clair, toute personne résidant en Bretagne est bretonne… Au programme, on pourrait inscrire l’enseignement de l’arabe et du breton…
B.M.
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