Après Rennes, Fougères, Sens-de-Bretagne, Saint-Georges-de-Reintembault, Hédé-Bazouges et Saint-Jouan-des-Guérets, c’est un nouveau projet d’installation de migrants qui devrait voir le jour dans les prochaines semaines, du côté de Liffré, toujours en Ille-et-Vilaine.
Le centre devrait ouvrir, après travaux, en lieu et place des locaux de l’ancienne gendarmerie – tandis que la nouvelle vient d’être inaugurée ce 31 août. L’information, qui n’a pas été tout de suite confirmée par le Département, est pourtant certaine. Les choses sont signées et actées selon nos sources et la population mise devant le fait accomplie. Par ailleurs, Liffré ne serait pas la seule. D’anciens locaux de la gendarmerie nationale sont actuellement scrutés de près par les autorités, débordées par les flux migratoires bien qu’elles ne communiquent pas dessus, omerta oblige.
Jean-Luc Chenut, président du département d’Ille et Vilaine, aux manettes
Avec ce nouveau projet de centre d’accueil pour migrants « mineurs isolés » (rien ne prouve que ces individus, venus majoritairement d’Afrique noire, soient mineurs) une nouvelle étape est donc franchie dans la politique d’immigration imposée sans consultation des citoyens, par le département d’Ille-et-Vilaine.
Derrière cette politique volontariste en faveur des immigrés, on trouve Jean-Luc Chenut (PS) président du département qui a récemment encore fait voter un nouveau plan d’urgence pour l’accueil des mineurs non accompagnés. Il souhaite créer 200 places supplémentaires d’ici à décembre en Ille-et-Vilaine et il en est fier : « En janvier 2017, l’Ille-et-Vilaine hébergeait 340 MNA. En janvier 2019 : 626. Aujourd’hui, nous sommes à 700 dont une centaine résident dans des familles d’accueil et une autre centaine dans des hôtels », explique-t-il à un quotidien régional. M. Chenut indique par ailleurs à demi-mot que l’accueil de ces migrants, pourtant jamais invités ni dans le pays, ni dans la région, ni dans le département, se fera au détriment d’autres budgets : « la bonne dynamique économique globale et la hausse des droits de mutation [suite aux ventes immobilières, NDLR] nous permettent de dégager des finances supplémentaires. Certes, nous avons également de nombreux besoins dans le domaine des personnes âgées ou dans le handicap, mais l’accueil des Mineurs Non Accompagnés est une urgence pour laquelle nous avons une obligation de résultat ».
Au moins, les contribuables savent à quoi sert l’argent qu’ils allouent aux collectivités gérées par les personnes qu’ils élisent.
« Les élus et associations complices de ces installations forcées aggravent en réalité le problème »
Cette décision imposée sans consultation démocratique de la population fait réagir le Rassemblement national.
« L’actuelle gendarmerie de Liffré sera donc rénovée et mise aux normes aux frais du contribuable en vue d’y installer des migrants « mineurs » entrés clandestinement en France. Logés, nourris, soignés, divertis…la facture de cette prise en charge intégrale pour les Français est très lourde : 4800€ par mois et par migrant « mineur », 26,5 millions d’euros par an pour le seul département d’Ille-et-Vilaine. Alors que bon nombre de Français peinent à se loger et que nos foyers d’hébergement d’urgence sont constamment saturés, il s’agit d’un véritable scandale »
Et Julien Masson, responsable du RN dans cette circonscription, de dénoncer le rôle des élus et de certains associatifs, en première ligne dans cette politique de collaboration en faveur de l’accueil de migrants : « Persuadés d’être de « gentils humanistes », les élus et associations complices de ces installations forcées aggravent en réalité le problème. Un rapport sénatorial du 28 juin 2017 indique clairement que ces jeunes migrants ne sont pas exilés mais envoyés volontairement, qu’ils sont très souvent de faux mineurs et que certains d’entre eux connaissent les coordonnées de nos travailleurs sociaux avant même leur arrivée ! « Grâce » à la naïveté confondante des « belles âmes » de gauche, l’appel d’air est intarissable, les budgets départementaux sont asphyxiés tandis que les réseaux criminels et les mafias de passeurs se frottent les mains…»
Seul parti d’opposition à dénoncer les installations de migrants un peu partout en France, le Rassemblement national s’est toutefois pour le moment cantonné à un rôle politique secondaire, les initiatives pour l’accueil des immigrés se multipliant sans que le parti de Marine Le Pen ne parvienne, sur le terrain, par des manifestations ou par de l’agitation, à faire barrage à ces initiatives. En Italie, Salvini a rencontré le même problème, lui qui s’est finalement résigné à laisser débarquer des migrants sur le sol de son pays.
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2 réponses à “Immigration imposée. Un nouveau centre d’accueil pour migrants à Liffré (35)”
[…] Invasion en Bretagne, par les jeunes (ou moins jeunes) clandos « isolés » : «En janvier 2017, l’Ille-et-Vilaine hébergeait 340 MNA. En janvier 2019 : 626. Aujourd’hui, nous sommes à 700 dont une centaine résident dans des familles d’accueil et une autre centaine dans des hôtels », explique-t-il à un quotidien régional. M. Chenut indique par ailleurs à demi-mot que l’accueil de ces migrants, pourtant jamais invités ni dans le pays, ni dans la région, ni dans le département, se fera au détriment d’autres budgets : « la bonne dynamique économique globale et la hausse des droits de mutation [suite aux ventes immobilières, NDLR] nous permettent de dégager des finances supplémentaires. Certes, nous avons également de nombreux besoins dans le domaine des personnes âgées ou dans le handicap, mais l’accueil des mineurs non accompagnés est une urgence pour laquelle nous avons une obligation de résultat ». http://www.breizh-info.com/2019/09/02/125794/immigration-centre-accueil-migrants-liffre […]
[…] Invasion en Bretagne, par les jeunes (ou moins jeunes) clandos « isolés » : « En janvier 2017, l’Ille-et-Vilaine hébergeait 340 MNA. En janvier 2019 : 626. Aujourd’hui, nous sommes à 700 dont une centaine résident dans des familles d’accueil et une autre centaine dans des hôtels », explique-t-il à un quotidien régional. M. Chenut indique par ailleurs à demi-mot que l’accueil de ces migrants, pourtant jamais invités ni dans le pays, ni dans la région, ni dans le département, se fera au détriment d’autres budgets : « la bonne dynamique économique globale et la hausse des droits de mutation [suite aux ventes immobilières, NDLR] nous permettent de dégager des finances supplémentaires. Certes, nous avons également de nombreux besoins dans le domaine des personnes âgées ou dans le handicap, mais l’accueil des mineurs non accompagnés est une urgence pour laquelle nous avons une obligation de résultat ». http://www.breizh-info.com/2019/09/02/125794/immigration-centre-accueil-migrants-liffre […]