Charles Manson a grandi sans figure paternelle auprès d’une mère alcoolique, souvent absente. Dès l’âge de 11 ans, il commet ses premiers larcins et, lorsqu’il fonde en 1967 la secte Manson Family, le casier judiciaire du jeune gourou au regard magnétique prend déjà des dimensions kilométriques. Cette communauté de hippies déboussolés, qui prennent Manson pour un messie, s’établit dans le sud de la Californie.
À cette époque, Charles Manson rêve de devenir une star du rock à l’instar de ses idoles, les Beatles. Il cherche à se rapprocher de producteurs et d’artistes en vogue, mais ses tentatives restent lettre morte. Frustré, il sombre dans la folie et fantasme une apocalypse sur fond de conflit racial entre Blancs et Afro-Américains. En août 1969, la fureur du gourou manipulateur atteint son paroxysme : il use de son charisme pour pousser ses adeptes à commettre une série de crimes, dont il voulait par la suite attribuer la responsabilité à la communauté noire. Sharon Tate, épouse de Roman Polanski et star montante, compte parmi les victimes de cette vague macabre.
Les crimes odieux de Charles Manson marquent la fin de l’insouciance hippie aux États-Unis. De nombreuses interviews viennent nourrir le récit de l’histoire de ce « serial killer » qui a traumatisé Hollywood et l’Amérique entière.
https://www.youtube.com/watch?v=DNZyXoMbaFE
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine