Lundi 12 août au soir, vers 22h, un mineur isolé étranger qui se dit âgé de 17 ans a été interpellé rue de la Morinière, au sud de Nantes, suite à une agression sexuelle survenue un peu plus tôt sur les bords de la Sèvre Nantaise – un lieu aimé des promeneurs et des joggeurs. Selon la victime, qui promenait alors son chien et a formellement reconnu l’agresseur, ce dernier aurait mis les mains sur ses seins, puis sur sa bouche pour l’empêcher de donner l’alerte. En vain : ses cris ont été entendus par un témoin qui a fait fuir l’agresseur.
Au vu du mode opératoire et du prévenu, ces faits ont été rapprochés de trois autres agressions sexuelles en date des 19 et 20 juillet ; à chaque fois, les victimes n’ont pu s’enfuir qu’en se débattant ou en criant. Pour deux d’entre elles, l’ADN relevé sur les vêtements des victimes concorde avec celui du suspect. Les trois victimes l’ont aussi reconnu formellement.
Suivi pour des troubles psychiatriques
Ce dernier, pris en charge par les services du Département, a fini par reconnaître partiellement les faits. Cependant, il ne risque pas grand-chose : il était aussi suivi pour des troubles psychiatriques, mais a rompu son suivi depuis un mois. « L’altération – même partielle – du discernement lors des faits risque d’être plaidée, donc la peine sera moindre voire minime », relève un policier nantais. L’avocate du détenu a d’ailleurs déjà requis son hospitalisation.
Alors qu’en Suisse 60% des personnes accusées de viols étaient des étrangers, selon l’UDC, et 85% des membres des gangs de violeurs étaient originaires du sous-continent indien en 2017 en Angleterre selon une enquête officielle, en Bretagne aussi, le nombre d’étrangers impliqués dans les viols, les agressions sexuelles et les tentatives augmente nettement.
Dernièrement, une jeune femme a été violée par un migrant le 14 juillet dernier près du squat de migrants de Beauséjour., un clandestin a été arrêté à Paris pour deux agressions sexuelles et un viol commis en juillet 2018 à Nantes, un autre mineur isolé de 17 ans hébergé dans un foyer à Mangin a été arrêté en mars dernier pour un viol bd Babin-Chevaye sur l’île de Nantes, précédé d’un vol.
Un surveillant pénitentiaire parle
Du côté judiciaire aussi, les procès pour viols et agressions sexuelles se multiplient, avec souvent des mis en cause étrangers – qui se font parfois passer pour mineurs puisque les peines sont moindres. « Dans ceux que nous avons dans nos cellules pour pointe [viol, les violeurs dans le milieu carcéral sont appelés pointeurs], ce sont souvent des Arabes, bien plus souvent que des Africains », explique un surveillant pénitentiaire nantais.
« Mais il commence à en avoir aussi, avec des profils inquiétants de personnes nord-africaines ou africaines camées et/ou alcoolisées qui déraillent complètement, qui volent, tentent de violer ou violent quand ils voient que la victime est tétanisée par la peur, voire rodent dans les rues de 4 à 6 pour tenter de trouver une victime. Et très souvent, ces victimes sont blanches, même s’il n’est pas bon de le dire ».
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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