Un Soudanais clandestin, âgé de 27 ans et fortement alcoolisé, a semé ce 8 août un certain désordre dans la gare de Nantes, quand il a crié à plusieurs reprises Allah Akbar. Néanmoins, bien que les forces de l’ordre ont trouvé sur son téléphone les vidéos d’un imam saoudien, il ne sera pas jugé pour apologie du terrorisme, l’infraction étant jugée insuffisamment caractérisée.
Pas poursuivi pour apologie du terrorisme
Le jeune homme a aussi insulté un agent SNCF et refusé de quitter le hall. Il avait 1.80 grammes d’alcool par litre de sang – une alcoolisation importante, ainsi que deux petits couteaux sur lui. Mais finalement, il ne sera jugé qu’en septembre 2020 pour outrage, ivresse publique manifeste – quand un homme ivre trouble l’ordre public et s’en prend aux autres ou aux biens – et port d’arme prohibé.
Du fait de sa situation clandestine, il a été placé au centre de rétention administrative de Rennes. Cependant, il est peu probable qu’il soit expulsé : les procédures sont devenues tellement touffues et les forces de l’ordre tellement débordées que deux tiers d’entre elles finissent en queue de poisson.
D’autant que les bonnes volontés pour que les clandestins – même ceux qui troublent l’ordre public – restent sur le sol français ne manquent pas. Outre des associations dument subventionnées, il y a aussi des activistes violents, comme ceux qui ont reconnu et tabassé hors service, le 31 juillet, deux policiers rennais affectés au centre de rétention administrative.
Quand ce ne sont pas les élus qui s’en mêlent, comme l’apprend le Canard Enchaîné (07.08). A Saint-Pierre des Corps près de Tours, malgré les objurgations de la maire communiste et de quelques dizaines de militants pro-immigrés, un Soudanais clandestin de 29 ans, arrivé en France en 2016 et débouté du droit d’asile, a finalement été renvoyé dans son pays.
D’après les forces de l’ordre, l’homme n’était en rien un ange : il était défavorablement connu à Tours et Poitiers, notamment pour vols en réunion et port d’arme prohibé. Pendant ce temps, une autre élue de Saint-Pierre des Corps, d’opposition celle-là, issue de la « diversité », a été enlevée, séquestrée et menacée de mort pour avoir refusé un mariage arrangé. Douce France tourangelle…
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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