Durant tout l’été, votre site d’information Breizh Info vous proposera de découvrir des jeux et sports traditionnels régionaux. Nous ne nous interdirons pas de temps à autre de traverses les frontières françaises…
Entre les Landes, la Toscane ou l’Occitanie, nous avons déjà passé beaucoup de temps dans les régions du sud, alors, cap au Nord ! Aujourd’hui, nous nous plongerons dans une discipline interdite dans de nombreux pays et qui n’est plus autorisée par la France qu’en Artois, dans les Flandres, le Hainaut, aux Antilles et en Polynésie : le combat de coqs.
Sur un ring arrondi appelé Gallodrome, deux coqs se font face. Selon les règles définies par les organisateurs, ils peuvent être équipés de lames et déboucher sur un combat rapide ou avoir les pointes émoussées et déboucher sur un combat long qui laisse les deux animaux en vie.
Plusieurs races de coqs de combat existent, le Gallus gallus, originaire d’asiatique, est la plus connu tandis que Le combattant du Nord vient comme son nom l’indique du Nord de la France.
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Si les défenseurs des droits des animaux estimeront ce jeu comme étant barbare, ils devraient apprendre la nature de ces coqs très particuliers : très vifs et querelleurs, ils risquent tout simplement la mort s’ils ne combattent pas. La frustration et l’excitation peuvent en effet engendrer un emballement et un arrêt cardiaque de l’animal. Celui-ci n’hésitera pas non plus à s’en prendre aux hommes qu’il côtoie.
Bien sûr, un enchaînement trop rapide des combats peut provoquer un effet similaire et les éleveurs doivent donc s’ajuster à leurs coqs.
Les paris effectués en parallèle des combats de coqs ont aussi été à l’origine de polémiques et d’interdictions. Si les éleveurs furent souvent attirés par l’appât du gain, leur affection pour leur animal est souvent réelle.
Comme tous les jeux, sports et disciplines traditionnels, ces combats ont inspiré les artistes, qu’ils soient peintres ou cinéastes. Les auteurs, forcément, ont sorti leur plus belle plume !
La législation tend à se durcir, notamment dans les îles rattachées aux Etats-Unis, et, de nos jours, il faut aller en Thaïlande et chez ses voisins pour être épargné par les contraintes.
Nous resterons en Europe la semaine prochaine pour notre prochain épisode, garanti sans souffrance animale !
Crédit photo : DR
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