L’écologie-business semble prendre le pas sur tout le reste et c’est son égérie, la Suédoise Greta Thunberg qui aura droit à toute l’attention de l’Assemblée nationale, ce mardi, à Paris.
A 16 ans, Greta donne des leçons à tout le monde (blanc)
Du haut de ses 16 ans, Greta Thunberg est déjà une « star ». C’est au printemps 2018 qu’elle s’est fait remarquer en remportant un concours d’écriture lors duquel elle exprimait ses craintes sur le réchauffement climatique et les dangers encourus par la planète.
Des sentiments amplifiés et dramatisés par sa maladie et ses tendances, l’adolescente est en effet atteinte du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, et est sujette à la dépression.
Si l’écologie est un enjeu important pour tous ceux qui souhaitent préserver leur terre (davantage encore que « la Terre »), Greta Thunberg symbolise – sans doute malgré elle – toute l’hystérie autour de la question.
Le but : faire culpabiliser les Blancs et les Occidentaux et accuser l’homme de tous les maux.
C’est cela qu’elle a fait à la fin du mois d’août 2018 en se mettant « en grève » (traduction : en séchant les cours) contre le gouvernement de son pays et en appelant à la mobilisation étudiante.
La Suède n’est pas la dernière victime de la très jeune et très froide militante qui est depuis intervenue à Bruxelles, à Londres, mais aussi à la COP24 (une conférence internationale sur le climat) et au forum économique mondial de Davos. Greta Thunberg faut désormais la Une de tous les magazines.
L’endoctrinement de la jeunesse tourne à plein régime puisque des lycéens du monde entier se sont inspirés de ses grèves ; les médias pour adolescents s’en donnent également à cœur joie.
La folie Greta Thunberg débarque en France
La France n’est pas épargnée. L’Assemblée nationale déroulera le tapis rouge à Greta Thunberg ce mardi, d’abord pour une réunion organisée par 162 députés mais ouverte à tous, puis pour l’habituelle séance de questions au gouvernement dans l’hémicycle.
Les quelques élus du Rassemblement National et des Républicains à s’exprimer contre sa venue pointent du doigt un « gourou apocalyptique » et « une prophétesse en culottes courtes ».
Un député de la majorité a aussi regretté qu’elle ait été préférée à de vrais scientifiques aux explications moins manichéennes.
Ces voix dissonantes résonneront sans doute dans le vide, deux mois après les élections européennes lors desquelles les Verts ont réalisé un excellent score, notamment chez les jeunes électeurs.
Les ministres et députés d’Emmanuel Macron ne peuvent se permettre de se les mettre à dos…
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