Ce n’est pas un cadeau que d’être directeur du quotidien communiste l’Humanité : ventes insuffisantes, recettes publicitaires inexistantes, et trop de personnel pour une petite pagination. Le tribunal de commerce vient de trancher : suppression de 41 emplois.
Annus horibilis pour Patrick Le Hyaric
Annus horibilis pour Patrick Le Hyaric. D’abord avec le résultat catastrophique (2,5% à l’échelon national, 3,40% chez lui à Inguiniel) de la liste communiste aux élections européennes, il perd son job rémunérateur de député (6 611 euros, montant de l’indemnité nette mensuelle déduction de l’impôt européen et des cotisations sociales). Ensuite son petit train électrique – l’Humanité (tirage 40 000 exemplaires) – se voit appliquer un plan de sauvegarde de l’emploi, après avoir été placé en redressement judiciaire le 7 février. Objectif : économiser 2,3 millions d’euros par an. Pour ce faire, le quotidien communiste va supprimer 44 postes sur 157.
Question n°1. Patrick Le Hyaric va-t-il se sacrifier ? Va-t-il monter dans la charrette ? Question n°2 . Va-t-il tenter de se recycler dans un autre organe de presse ? Une proposition : dès que Christian Troadec aura trouver des nouveaux actionnaires et de l’argent, il relancera le Journal de la Bretagne ; on lui conseille d’embaucher Le Hyaric. Avantage du personnage : puisqu’il possède le savoir-faire pour fabriquer un quotidien médiocre, il n’aura pas à se forcer pour sortir un hebdomadaire médiocre. Dans le registre canard inintéressant, il a de l’expérience ; il a fait ses preuves. Reste à régler la cohabitation entre un régionalliste (Christian Troadec) et un jacobin (Patrick Le Hyaric).
B.M.
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