Une semaine après la tentative de réoccupation du square Daviais par les migrants et leurs soutiens d’extrême-gauche, au cœur de Nantes, la municipalité socialiste de Nantes tente enfin de faire quelque chose. Et la réponse est éminemment socialiste : ériger un rideau de fer autour dudit square. Celui-ci est maintenant naturellement enclos de grilles, avec deux étroits passages pour y accéder avant 20h30.
Les sociétés de sécurité ont du travail
Outre les grilles, il y a deux agents de la société Lynx, une société de sécurité prestataire de divers événements pour la ville de Nantes – par exemple, ils gardent les statues érigées et disséminées sur la place Royale pour une œuvre de la Ville de Nantes. Le square s’ajoute de nouveau à une très longue liste de bâtiments gardiennés sur Nantes par la ville ou des propriétaires privés pour éviter qu’ils ne soient transformés en squats de migrants.
Un squat occupé depuis cinq ans évacué ce jeudi
Tandis que la maire Johanna Rolland travaille à étendre la société de surveillance qui fait florès chez les très libéraux GAFA, mais aussi dans les derniers régimes socialistes tels que le Venezuela, à Cuba ou encore en Chine avec le « crédit social », un autre squat de migrants, occupé depuis cinq ans celui-là, a enfin été évacué et vidé ce 11 juillet depuis 9 heures du matin.
Il s’agit d’une maison privée en indivision familiale rue des Trois Rois – dans le quartier des Agenets – où des migrants été installés depuis 2014. Ils étaient encore 13 sur les lieux dont trois qui se disent mineurs, d’origine africaine pour la plupart. Ce squat, une maison désaffectée de 110 m² au n°7, sans gaz ni électricité depuis un incendie d’origine électrique en février 2018, avait été rendu plus confortable depuis peu, et a abrité jusqu’à quarante migrants du Ghana, Cameroun, Guinée ou Côte d’Ivoire.
Le logement a été déclaré insalubre début juillet, par arrêté préfectoral, notamment à cause de « risques d’incendie et d’électrocution dus à une installation électrique dangereuse, risque d’intoxication au CO à cause d’une chaudière en mauvais état, risque de chute de personnes dus à un escalier en mauvais état, risque de maladies infectieuses dus à un système d’évacuation des eaux défaillant ». L’arrêté mettait en demeure les propriétaires indivisaires de « faire évacuer le logement, procéder à la fermeture efficace du logement afin d’éviter toute occupation et squat ».
Plusieurs centaines de migrants vivent en squats dans l’ensemble de l’agglomération nantaise
Actuellement, outre le squat du gymnase qui abrite actuellement plus de 400 migrants, plusieurs centaines de migrants vivent en squats dans l’ensemble de l’agglomération nantaise, d’autres sous-louent chez des compatriotes ou dorment dehors. D’autres continuent cependant d’arriver tous les jours. Une situation inextricable qui est liée, selon les pouvoirs publics, à la volonté d’accueil inconditionnel proclamée par les associations pro-migrants et les élus de la municipalité nantaise.
Louis Moulin
Crédit photo : Breizh-info.com
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