Son œuvre lui a valu un surnom descendu du Ciel, il a tâché de se rapprocher de Dieu tant par sa vocation que par son art : Fra Angelico, « le frère angélique », occupe une place à part dans les musées chrétiens italiens…et dans les mémoires !
Né dans la région de Florence en 1400, Guido di Pietro commence à peindre très jeune mais c’est après son ordination sacerdotale reçue à 27 ans qu’il créé ses œuvres les plus marquantes.
Il travaille souvent sur bois. Ce fut le cas pour L’Annonciation, sa peinture la plus connue, achevée en 1434 et aujourd’hui exposée au musée diocésain de Cortone. Au même endroit, l’on peut aussi admirer sa Vierge à l’Enfant trônant entre quatre saints. La mère du Christ n’aura cessée de l’accompagner et de le guider.
Il cherche le réalisme et la transmission des émotions et est sollicité tant par son ordre religieux, les Dominicains, que par le Vatican.
Toute une chapelle des musées du Vatican est même ornée des fresques qu’il a réalisées à la fin de sa vie. Les dernières datent en effet de 1451 et Fra Angelico rejoindra Son Créateur en 1455…
Inspiré par la prière
Pour Laurent Dandrieu, qui lui a consacré son ouvrage La compagnie des anges en 2014, la vie de prière de Fra Angelico lui a inspiré sa vision artistique.
L’auteur en parle même comme du peintre « qui a entrouvert le ciel pour nous le faire voir ».
L’art n’était pas une fin mais un moyen pour le moine dominicain.
Ses contemporains du séminaire ne tarissaient pas d’éloges à son égard et ne sont pas étrangers à sa réputation.
Michel-Ange en personne parlait avec grand enthousiasme de son Annonciation, qui avait selon lui « toute sa place au Paradis » !
Fra Angelico a également inspiré un autre peinte florentin né peu avant sa mort…un certain Leonard de Vinci !
Crédit photos : Breizh Info
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