La justice française se déshonore en dédommageant l’islamiste Salah Abdeslam

Il faut relire l’information deux ou trois fois pour l’assimiler : Salah Abdeslam, l’un des islamistes du commando du Bataclan du 13 novembre 2015, emprisonné depuis son arrestation le 18 mars 2016 et incarcéré à Fleury-Mérogis depuis le mois d’avril de la même année, doit recevoir un dédommagement de 500 euros de la part de l’état français.

C’est la décision du tribunal administratif de Versailles qui a estimé que l’extrémiste musulman subissait des conditions de surveillance illégales. Celui-ci était en effet filmé en permanence, 24 heures sur 24. Frank Berton, avocat du terroriste et connu pour défendre des cas « désespérés » (affaire Outreau, affaire air cocaïne, ferme des 1000 vaches…), avait saisi la justice pour dénoncer ce procédé.
La décision n’est pas récente puisqu’elle daterait du printemps 2017, mais elle a seulement fuité en début de semaine dans un livre écrit par Elsa Vigoureux, journaliste de L’Obs, et a été relayée par Le Figaro.

Plus humiliant encore, Salah Abdeslam aurait refusé le versement de cette somme.
Une stratégie de communication rondement menée face à un état français à bout de souffle, perdu dans son idéologie laxiste et la culture de l’excuse.

Si la somme de 500 euros paraît anodine, le symbole, lui, est immense.

L’homme qui prouve le lien entre migrants et terrorisme

Salah Abdeslam est né en 1989 dans la ville belge à la sinistre réputation de Molenbeek, et possède la double nationalité franco-marocaine.

Durant la terrible vague migratoire de l’été 2015, il servit  de chauffeur à des migrants qui deviendraient peu après les auteurs des attentats de Paris en novembre 2015 et de Bruxelles en mars 2016.


Il a notamment déposé les terroristes ayant ciblé le Stade de France et avait loué le véhicule ayant servi à ceux qui ont attaqué le Bataclan.
S’il devait lui aussi participer au carnage, il a fui, seul, pour des raisons inconnues, laissant son frère se faire exploser.
Il n’a semble-t-il pas renoncé pour autant à l’action violente puisqu’il aurait participé à la préparation de l’attaque de l’aéroport de Bruxelles le 22 mars 2016.

Déjà jugé et condamné par la justice belge, il le sera a priori à nouveau par la justice française en 2020.

Au regard des dernières révélations, les victimes en attente de fermeté peuvent trembler.

Crédit photo : DR
[
cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

QUIMPER

Quimper : un homme perd un œil après une agression, son agresseur condamné à quatre ans de prison

Découvrir l'article

NANTES

« Justice » à Nantes : un migrant condamné pour extorsion sous la menace d’un couteau ressort libre du tribunal

Découvrir l'article

A La Une, International

Jean-Yves Le Gallou : « Aujourd’hui, le pouvoir en France n’est plus aux mains du peuple, mais des juges » [Interview]

Découvrir l'article

International

L’Allemagne face à la menace terroriste islamiste : une décennie de violences et d’échecs politiques

Découvrir l'article

International

Les juges contre le peuple américain ? Donald Trump affronte une vague de contestations judiciaires

Découvrir l'article

International, Politique, Religion, Sociétal

Molenbeek (Belgique). Un élu socialiste rattrapé par des messages glorifiant une milice chiite et l’assassinat d’un caricaturiste

Découvrir l'article

A La Une, International

Terrorisme islamisme. Depuis 2024, les attentats et attaques se sont multipliées en Europe

Découvrir l'article

A La Une, International

Ribal Al-Assad, cousin du président syrien déchu : « La Syrie, un sanctuaire de l’islamisme aux portes de l’Europe » [Interview]

Découvrir l'article

A La Une, Sociétal

Soutenir le journal Frontières, c’est défendre la liberté de la presse face à la tyrannie judiciaire

Découvrir l'article

International

L’administration Trump face aux juges idéologues : une bataille judiciaire permanente contre la volonté populaire

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky