L’arrivée en Bretagne a été dure pour cette étudiante allemande, arrivée à Rennes par le dispositif Erasmus quelques jours avant le 1er septembre 2018. Ce jour-là, dans la nuit du 1er au 2, lorsqu’elle rentre dans sa cité universitaire vers 5 heures du matin, elle se fait agresser sexuellement par un homme qui la plaque contre un mur, l’embrasse de force, la menace – « est-ce que tu veux mourir ? » et l’agresse sexuellement. La victime réussit à lui échapper et se réfugier chez un camarade.
Confondu par son ADN retrouvé sur la ceinture de la victime, un homme a été interpellé en février 2019. Il s’appelle M.M et utilise un nom et un prénom courants au Pakistan et sur le sous-continent indien. Or il est récidiviste : en 2012, à Rennes, encore mineur, il avait déjà agressé une femme qui rentrait de soirée. Il avait été condamné par le juge pour enfants le 27 septembre 2016.
Devant les forces de l’ordre il a nié l’agression sexuelle ; devant le tribunal il offre un visage contrit qui convainc, malgré l’état de récidive légale. Il est donc condamné à un an ferme pour cette agression sexuelle, et un an ferme de plus issu de la révocation de son sursis de 2016, sans aménagement, et avec suivi socio-judiciaire pendant quatre ans. Il sera en outre inscrit au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes).
Des gangs de violeurs pakistanais en Angleterre
De l’autre côté de la Manche, la chronique a été défrayée par des gangs entiers de violeurs issus du sous-continent indien. Les violeurs ? Des Pakistanais de confession musulmane. Les victimes, très souvent blanches, vulnérables et mineures, souvent aussi alcoolisées et droguées avant les viols. Certaines ont été transformées en esclaves sexuelles, battues, violées et droguées. En Angleterre, une enquête a révélé en 2017 que 85% des hommes condamnés pour leur appartenance à des gangs de violeurs depuis 2005 étaient d’origine indo-pakistanaise.
Ainsi, huit hommes ont été condamnés en 2018 pour de nombreux viols sur mineurs à Oxford entre 1998 et 2005. A Telford, un gang de pakistanais a violé plus de 1.000 filles pendant quarante ans. Les autorités et les travailleurs sociaux savaient, mais avaient peur de passer pour racistes. A Huddersfield, un gang de pakistanais a commis au moins 22 viols en sept ans – les violeurs ont été jugés à Leeds et pour ne pas blesser la communauté pakistanaise, la publicité du procès a été interdite à la presse.
A Rotherham, sept violeurs pakistanais ont violé et exploité sexuellement des jeunes filles de la classe ouvrière blanche, faisant 1.500 victimes en 16 ans. Là encore, la police et les services sociaux savaient et ont laissé faire pour ne pas être accusés de racisme. Des plaintes ont été enterrées, les bureaux d’une association qui enquêtait sur les viols de Rotherham cambriolés et les dossiers volés. Pour les services sociaux, les victimes étaient des « white trash », des cas sociaux blancs.
Louis Moulin
Crédit photo : Rotherham lors d’une manifestation de l’English Defence League contre les abus sexuels, photo Paige… [cc] international 4.0 via Flickr
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