Réalisé par Stéphane Colineau, une production La Générale de Production, en coproduction avec Public Sénat, La République de Juillet est une plongée au coeur de l’édition 2018 du Tour de France.
À voir le 6 juillet à 21 heures. Jérôme Chapuis animera ensuite un débat. Rediffusions : 7 juillet à 10h ; 13 juillet à 22h30 ; 14 juillet à 11h30 ; 20 juillet à 23h30 ; 21 juillet à 12h30.
Stéphane Colineau a bénéficié d’un accès exceptionnel aux coulisses de l’organisation et à Christian Prudhomme, directeur du Tour de France.
Dans cette agréable république estivale se croisent champions, vieilles gloires, agriculteurs, petits et grands élus, jeunes gens survitaminés de la caravane publicitaire, journalistes et spectateurs venus de tous les continents. Mais aussi tous ceux, des préfets aux manutentionnaires, pour lesquels la course reste hors-champ, qui sont les garants d’une organisation sans faille. Tous concourent à perpétuer chaque été la mythologie du Tour, objet de partage et de communion pour des millions de Français. Leur joie de voir passer la caravane et les champions sur le pas de leur porte n’a d’égal que leur fierté, une fois l’an, de voir exalter la beauté de leurs terroirs par les caméras du monde entier.
Au final, au travers de séquences savoureuses d’où surgissent situations et personnages, se dessine dans ce documentaire une France rurale, nostalgique et joyeuse de retrouver l’été. La France de juillet.
Stéphane Colineau raconte :
« Le Tour de France que j’ai filmé, c’est celui que l’on vit de l’intérieur lorsqu’on a la chance de faire partie de ses suiveurs. Il est très différent de celui que l’on vit quand on regarde une étape à la télévision. C’est une expérience de vie formidable. C’est du bonheur, de la liberté pure. On prend la route pour 3 semaines, l’été commence, on ne rencontre que des gens heureux de nous accueillir, souvent drôles d’ailleurs. On se régale des paysages et des spécialités locales. J’ai voulu que cette joie et cette insouciance estivales habitent le film. Avec mon chef opérateur Stéphane Viard et mon assistant Thomas Loubière, nous avons filmé les deux côtés du rideau.
D’un côté, il y a les organisateurs, et d’abord le directeur du Tour Christian Prudhomme et ses adjoints. Ils nous ont fait une confiance incroyable, ce qui nous a offert des séquences inédites. Mon but était de montrer comment on fabrique un événement aussi rassembleur. Il y a une logistique millimétrée, des rituels et une mythologie à faire vivre, et beaucoup de contacts humains. Christian Prudhomme est très convivial, il a une santé de fer. Le suivre a été aussi exaltant qu’épuisant ! On voit aussi que le Tour est un business. Et que le rôle des médias est important. De l’autre côté du rideau, il y a 12 millions de spectateurs aux bords des routes, tous plus joyeux les uns que les autres. Ce qui m’intéressait, c’était de faire comprendre pourquoi les Français sont si heureux de voir passer le Tour : il y a la joie simple de s’amuser ensemble, l’identification aux champions, tellement facile puisqu’on a tous fait du vélo. À mes yeux, la grande vertu du Tour de France est de créer un moment de célébration collective. « »