Des adolescents venant s’attaquer à des élèves blancs parce que Blancs à la sortie d’un établissement scolaire privé : un nouveau fait divers qui voient les habituelles associations antiracistes et la classe politique rester bien silencieuse.
Valence : « casser du Blanc »
Sortir des cours avec la boule au ventre par peur de se faire agresser à l’extérieur en raison de sa couleur de peau : non, ce n’est pas le scénario hollywoodien d’un énième film sur le racisme des méchants Blancs à l’égard des extra-européens. Et pour cause !
De la fin du mois d’avril dernier à la fin mai, à Valence (Drôme), des élèves de l’Institution Notre-Dame, un établissement scolaire privé comprenant une école, un collège et un lycée, sont victimes de violences et d’agressions à répétition lorsqu’ils quittent le bâtiment. Les victimes avaient toutes un point commun : elles étaient d’origine européenne. Des Blancs donc.
Un détail qui a son importance compte tenu des motivations des agresseurs : quatre adolescents de 11 à 13 ans qui ont été interpellés en ce début de semaine avant de révéler aux policiers leur objectif : venir « casser du blanc ». Ou plutôt « casser du gwer » selon leurs propres mots [NDLR : « gwer » est un terme dérivé de l’arabe « gaouri » désignant le Blanc].
Un aveu quelque peu trivial que même la presse mainstream locale, pourtant peu loquace dès qu’il s’agit de racisme anti-blanc, a été contrainte de rapporter. Quant aux profils des quatre comparses, scolarisés dans d’autres collèges de Valence, le même journal évoque des « Blacks et Beurs », étant donné qu’en raison des insultes, il est dorénavant difficile de cacher l’origine extra-européenne des incriminés.
Racisme anti-blanc : les antiracistes silencieux
Ainsi se termine donc (pour combien de temps ?) le calvaire des élèves de l’Institution Notre-Dame tout comme l’inquiétude des parents et du personnel de l’établissement. Ces dernières semaines, les patrouilles de police s’étaient faites plus nombreuses pour tenter de dissuader les agresseurs.
Outre les quatre extra-européens interpellés, un groupe d’une dizaine d’individus proche de ces derniers observaient complaisamment les scènes de violences et d’humiliations : après avoir repéré un élève isolé sortant de l’Institution Notre-Dame pour rentrer chez lui, ils l’attaquaient à coups de pied et de poing. Avec crachats et gifles en prime. En l’espace d’un mois, ce sont quatre élèves qui ont été agressés tandis qu’un cinquième subissait régulièrement des insultes, obligeant sa famille à ne plus le laisser rentrer seul.
Face à ce cas de racisme avéré, nous avons parcouru les comptes Twitter des quatre principales associations dites « antiracistes » de France : la Ligue des droits de l’Homme, la LICRA, le MRAP et SOS Racisme sont, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, restées silencieuses sur cette affaire. Est-ce le caractère anti-blanc de ce racisme qui explique ce mutisme ?
En faisant le parallèle avec le traitement de ce genre d’affaires par ces mêmes associations lorsque les victimes ne sont pas des autochtones (ce qui est très rares de surcroît), nous avons déjà une partie de la réponse. À moins que ces antiracistes à sens unique viennent une nouvelle fois affirmer que le racisme anti-blanc n’existe pas…
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