Les Monts d’Arrée, terre de prédilection pour les migrants ? À Brasparts, la mairie relaie dans son Bulletin d’informations un appel aux dons pour financer le logement de quatre familles. Par qui est supporté le coût de cette publication communale ?
Monts d’Arrée : le précédent du Cloître-Saint-Thégonnec
Ce n’est pas un scoop, la folie migratoire est à l’œuvre dans les grandes villes bretonnes telles Nantes, Rennes, Brest. Des métropoles dont nous relatons régulièrement les faits divers liés à l’immigration extra-européenne. Une insécurité qui fait écho aux politiques complaisantes des mairies en question, supplées bien souvent dans leur tâche par des associations d’extrême gauche locale.
Mais la campagne bretonne n’est désormais plus épargnée par cette tendance consistant à vouloir accueillir et installer des migrants coûte que coûte. Y compris jusque sur les contreforts des Monts d’Arrée. Ce qui constitue également un moyen d’alléger les flux vers les grandes villes saturées. En mai 2018 déjà, nous évoquions l’ouverture d’une « école alternative » pour migrants au Cloître-Saint-Thégonnec. Le projet était alors porté par l’association pro-immigration « Les Utopistes en action » et était destiné uniquement aux migrants… Dans son « Appel aux initiatives » quelques semaines auparavant, le Parc naturel régional d’Armorique avait même fait apparaître le projet d’école alternative en premier dans la liste proposée sur son site.
Migrants : à quoi joue la mairie de Brasparts ?
En avril 2019, c’est cette fois la mairie de Brasparts qui s’est distinguée en relayant complaisamment dans son Bulletin d’informations municipal l’opération « Cent pour un toit ». L’initiative est portée un collectif local placée sous la houlette de l’association brestoise Digemer (signifiant « Bienvenue » en breton) qui se présente comme « un réseau d’hospitalité pour des demandeurs d’asile et migrants du Finistère Nord et du pays de Brest ».
Il s’agit donc d’un appel aux dons auprès des habitants de Brasparts afin d’assurer la prise en charge du logement pour quatre familles de migrants dans la commune. Des familles que le collectif entend intégrer et faire participer à la vie locale. À savoir également que la municipalité a accepté de mettre à disposition gratuitement un logement communal pour l’une des familles.
À défaut de recevoir la contribution financière des Braspartiates, ces militants pro-migrants peuvent donc aussi s’appuyer sur les outils de communication de la mairie. Un Bulletin d’informations de Brasparts dont le coût de publication pourrait susciter des interrogations dans la population : a-t-elle été consultée avant de voir paraître à ses frais de la propagande pro-migrants ?
Crédit photo : Flickr (CC BY-SA 2.0/Yann Caradec)
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