Le réchauffement climatique fait débat, y compris au sein de notre rédaction. Théorie ? Réalité ? Difficile sans doute, pour les non scientifiques qui s’expriment ici ou là sur la question, d’avoir toutes les réponses. Une chose est certaine : tant que la démographie ne sera pas placée au coeur de l’écologie, alors toute tentative autre d’agir sur le climat sera vaine. Dans tous les cas, Christian de Moliner nous adresse une tribune libre à ce sujet, que nous reproduisons ci-dessous.
La propagande réchauffiste bat son plein. Il s’agit de convaincre les Français que l’Apocalypse est en marche, que si nous ne réagissons pas, nous finirons tous grillés comme en enfer. Il s’agit d’habituer nos compatriotes aux ponctions sévères sur leurs revenus, aux multiples restrictions qui vont être mises en place, coûteront fort cher, ruineront sans doute le pays et permettront de faire baisser les températures mondiales de 0,02° au plus, selon les scientifiques qui se sont aventurés à chiffrer l’efficacité des mesures prises. Tout est bon pour formater les esprits et les habituer à une dictature écologique qui risque de n’avoir rien à envier à l’oppression soviétique. On ne cesse de seriner que les records de température sont dépassés en oubliant que l’utilisation des climatiseurs peut faire monter de 2 degrés les températures dans les villes ! On présente des cartes en rouge vif (signe de l’enfer) alors qu’il y a 10 ans des cartes avec des températures similaires étaient en vert. Repentez-vous mes frères pécheurs, car vous allez périr grillé par les flammes du soleil. Toute cette propagande est grotesque, mais malheureusement elle est efficace. Une actrice récemment a affirmé craindre que ses enfants ne meurent avant 2030 par la faute de la crise écologique : cette jeune femme est une victime du lavage de cerveau qu’on lui a fait subir.
Tout est bon pour marquer les esprits : les réchauffistes présentent des photos de fonte de la banquise au Groënland, phénomène qui, pourtant, revient chaque début d’été, parlent d’une situation cataclysmique quand les températures de certaines régions subarctiques dépassent les 30° alors que ces coups de chaleur se reproduisent chaque année ou presque et sont dus à des conditions météorologiques banales. Les prophètes de l’apocalypse oublient les canicules de jadis qui n’avaient rien à envier à celle de ces derniers jours. Un tableau attribué à Arago montre qu’entre 1760 et 1850 les températures maximales à Paris étaient fréquemment proches de 36°. Les canicules de 1718 et 1719 firent au total 700 000 morts selon M. Leroy Ladurie, décès dus principalement à la mauvaise qualité des eaux plutôt qu’aux températures élevées. Après un printemps précoce en 1719, les fortes chaleurs s’installèrent à partir de juin 1719 pour 42 jours au-dessus de 31° avec un pic à 37°. En 1793, il a fait 40° à Paris ! Le Figaro a rappelé que la canicule de 1911 est la cause directe de 40 000 morts et on enregistra jusqu’à 35,6% de températures à Paris (sans les climatiseurs qui rajouteraient 2° en 2019). Il serait fastidieux de donner d’autres exemples, mais les pics de chaleurs proches de ceux nous venons de connaître et aussi précoces dans l’année se sont déjà produits à plusieurs reprises bien avant que le CO2 n’ait tant augmenté.
Que la moyenne des températures ait augmenté de 1° en 50 ans est un fait, que l’augmentation annuelle du niveau de la mer ait doublé en 50 ans (tout en restant modérée) en est une autre, mais le nombre de phénomènes extrêmes, canicules, froid intense, inondations ou typhons reste immuable et stable. À raconter sans cesse des sottises scientifiques facilement décelables les réchauffistes nuisent à la cause écologique. Ils devraient s’en tenir aux faits prouvés, renoncer aux modèles climatiques qui ont tous échoué à décrire la réalité, s’abstenir d’annoncer la submersion de Tuvalu qui sans doute celle ne se produira jamais, bref se comporter en vrais scientifiques et non en prêtres d’une secte apocalyptique !
Christian de Moliner
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