La campagne présidentielle américaine est lancée !
Le 18 juin, Donald Trump a annoncé qu’il était candidat à sa propre succession à la Maison Blanche. Il s’agit de la première étape d’un long processus vers l’élection prévue le 3 novembre 2020 à laquelle Bernie Sanders souhaite aussi participer.
Le retour de Donald Trump
L’actuel président a choisi de reprendre les thèmes qui l’ont mené à la victoire en 2016,
Seul changement notable, son célèbre slogan « Make America Great Again » (« Rendre sa grandeur à l’Amérique ») s’est transformé en « Keep America Great » (« Défendre la Grandeur de l’Amérique»). Donald Trump et ses partisans sont fiers des premiers bilans du mandat en cours, le chômage étant par exemple au plus bas depuis cinquante ans, à 3,6%.
Le locataire de la Maison Blanche a par ailleurs diffusé via Twitter une vidéo sur laquelle on peut voir la construction d’un pan du fameux mur qu’il promettait d’ériger à la frontière mexicaine pour stopper l’immigration illégale. Celui-ci est financé par des fonds privés détenus par des soutiens du président. Donald Trump a aussi fait la promotion de la campagne anti-immigration menée par l’Australie.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 22, 2019
These flyers depict Australia’s policy on Illegal Immigration. Much can be learned! pic.twitter.com/QgGU0gyjRS
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 27, 2019
Comme à son habitude, il s’est aussi fendu d’un tweet à la fois drôle et provocateur pour marquer le coup. Celui-ci affiche une parodie du magazine Time, l’un des médias les plus agressifs envers lui depuis son arrivée au pouvoir. Ce montage animé montre un Donald Trump se représentant aux élections tous les quatre ans… jusqu’à la fin des temps !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) June 21, 2019
Face à la foule venue l’écouter et l’applaudir, Donald Trump a profité de l’annonce de sa candidature pour viser à nouveau les chaînes de télévision et journalistes mainstream . Ses « fake news » adressées aux caméras qui le filmaient ont déclenché les hourras de l’assistance.
Bernie Sanders contre-attaque
Le camp démocrate a bien de la peine à se trouver un nouveau champion, même si Lori Lightfoot, afro-américaine et homosexuelle récemment élue maire de Chicago, a quelques fans.
La « gauche » américaine va donc ressortir Bernie Sanders (77 ans) des placards, bien qu’Elizabeth Warren (70 ans) et Joe Biden (76 ans) soient aussi dans la course.
Déjà candidat à la primaire démocrate en 2016 mais vaincu par Hilary Clinton, il brigue à nouveau l’investiture du parti et lance déjà des promesses spectaculaires.
Lors d’une déclaration à la presse le 24 juin à Washington, il a en effet promis qu’il effacerait la colossale dette étudiante en cas de victoire. Le modèle scolaire américain, très différent du modèle français, oblige les jeunes qui le souhaitent à engager des emprunts très importants pour payer leurs études, emprunts qu’ils passent de longues années à rembourser une fois lancés dans la vie professionnelle.
La dette actuelle dépasse les 1 600 milliards de dollars.
Une promesse qui semble d’ores et déjà difficile à tenir mais qui pourrait lui faire remporter de nombreuses voix.
En Amérique, seule la victoire est belle.
Crédit photo : DR
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