La France compte 13 millions de plaisanciers. Les immatriculations de bateaux de plaisance augmentent d’environ 12 000 unités par an. Sur le littoral, 473 installations portuaires sont des5nées à l’accueil des navires de plaisance. En eaux intérieures, 556 installations portuaires ou haltes nautiques sont dénombrées. Ces structures ne suffisent pas à répondre aux besoins des plaisanciers et les listes d’attente peuvent atteindre plusieurs années.
D’où le lancement de ce qui ressemble à un Airbnb du stockage de bateau : basée à La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, la start-up JeStockeMonBateau propose depuis le mois de juin 2019 une solution pour le stockage des bateaux. Elle met en relation, via une plateforme web, des bateaux-skippers, plaisanciers recherchant un lieu où laisser leur bateau, avec des bateaux-stockeurs. En mettant à la disposition des bateau-skippers un terrain, un entrepôt ou un garage, ces bateaux-stockeurs peuvent gagner facilement quelques centaines d’euros.
Stocker son bateau, un frein à l’acquisition
« Les capacités des ports sont saturées. Le stockage cons5tue un des principaux freins à l’acquisition d’un bateau » souligne Brice Guintrand, co-fondateur de JeStockeMonBateau. « Au printemps dernier, j’ai acheté un bateau semi-rigide mais je ne savais pas où le mettre. J’ai donc sollicité mon entourage pour trouver un emplacement à Six-Fours-les-Plages. C’est ainsi qu’est née l’idée de JeStockeMonBateau. »
Une solution simple et collaborative
Le principe est simple. Le bateau-stockeur, qu’il soit un particulier ou un professionnel, s’inscrit gratuitement et en quelques clics sur le site Internet et détaille son espace de stockage : terrain, place au port, entrepôt, garage… De son côté, le bateau-skipper s’inscrit pour voir toutes les offres disponibles. L’entreprise JeStockeMonBateau se rémunère grâce à une commission. « Il s’agit d’un système gagnant/ gagnant dans la mouvance de l’économie collaborative » commente Marine Bagnaud, co-fondatrice de JSMB. « L’humain est placé au cœur des échanges. L’objectif est de réduire au maximum les intermédiaires et d’offrir un service sur-mesure. Le bateau-skipper, en plus d’importantes économies financières, bénéficie également d’un accès facilité à son bien tout au long de l’année. Le bateau-stockeur, quant à lui, perçoit un revenu en rentabilisant son espace, jusque-là inexploité ».
Le site Internet fonctionne dans toute la France, sur le littoral mais aussi à proximité des plans d’eau intérieur. Il est aussi possible d’hiverner son bateau près de chez soi, loin de la mer, pour effectuer simplement les opératipns de maintenance.
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